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Une expérience enseignante et guérisseuse : TRANSCENDER SES ZONES D’OMBRE

27 décembre 2023

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J’ai vécu récemment une suite d’expériences qui ont réellement participé puissamment à un profond changement en moi. J’avais envie ici de vous partager l’expérience qui a finalisé ce parcours qui a mené à une profonde prise de conscience guérisseuse. Je vais m’ouvrir ici à vous sur une petite tranche de ma vie

Je ne vais pas vous parler de psycholologie, qui utilise les mots transfert et contretransfert pour parler de la projection que nous faisons de nos propres expériences de vie passées sur autrui. Je vais plutôt vous parler de l’aspect enseignant de cette expérience, qui lorsqu’elle est suffisamment conscientisée peut mener à un puissant chemin de guérison.

Si j’utilise le mot chemin c’est que l’expérience douloureuse a souvent besoin de temps pour nous transmettre toutes les clés de la guérison globale (guérison du corps, du mental, de l’émotionnel et de la vibration énergétique) et que ma récente validation de conscience s’est donnée après plusieurs années de cheminement.

Si je parle de conscience également ici c’est que le chemin de guérison passe quasiment obligatoirement par l’ouverture à des compréhensions concernant le lien entre notre passé et nos expériences d’enfants et notre présent et nos expériences d’adultes. Celles-ci, si on les regarde à la lumière de notre conscience, sont similaires. Elles reproduisent, nous font revisiter en effet nos expériences d’enfant. Lorsque le passé n’a pas encore été nettoyé de toutes ses souffrances, de toutes ses incompréhensions d’enfant, de tout ce que nous avons subi sans avoir eu ni la maturité physique ou intellectuelle, ni les points d’appui d’autonomie matérielle et affective suffisants pour ne pas les subir, ces expériences douloureuses reviennent en effet inlassablement jusqu’à ce que nous comprenions que notre maturité et nos moyens d’adulte puissent nous permettre de ne plus les subir.

Pour le dire autrement, s’il nous est reproposé constamment le même type d’expérience, c’est que nous avons un chemin de maturité, de maturation à faire entre l’enfant que nous étions et l’adulte qui porte encore en lui ses mémoires plus ou moins conscientisées. Car, la maturité n’est pas liée à l’âge temporel que nous avons mais à la remise en perspective de nos expériences d’enfants et notre possibilité en tant qu’adulte responsable et en pleine possession de tous ses moyens (physique, intellectuels matériels, d’autonomie) de continuer notre évolution vers toujours plus de conscience. Cette conscience qui est la maturité qui mène à la sagesse, à la paix intérieure, à l’Amour inconditionnel de nos semblables et de nous-même.

C’est ainsi que je suis parvenue à évoluer sur mon chemin de conscience et je vous propose d’entrer dans une petite partie de mon expérience personnelle pour mieux comprendre le sens de ce que je dis au dessus :

PETITE TRANCHE DE VIE

J’ai accédé il y a quelques jours à une compréhension très importante de mon fonctionnement – et plus largement du fonctionnement humain -, et des raisons de l’origine des expériences répétitives que je vivais sur le plan de mes peurs de manquer, de la jalousie, du sentiment d’être incomprise, non reconnue, voire même rejetée dans ce que je suis fondamentalement : un être extrêmement sensible et fragile face à la détresse humaine parce que la souffrance que ma mère portait en elle l’empêchait d’être affectivement pleinement disponible pour ses enfants. Mon extrême sensibilité assumée et cultivée me permet de percevoir le chemins de guérison possible pour chacun, et ma souffrance vient également du fait que ce don ne reçoit le plus souvent qu’une fin de non recevoir installée sur un ego résistant.

Evidemment ce qui me fait souffrir est issu de la manière dont j’ai intégré ce que j’ai vécu dans mon enfance et qui s’est reproduit jusqu’à la compréhension que j’ai faite il y a quelques jours (l’avenir me dira si cette compréhension puissante a suffit pour que ma vibration n’ait plus besoin d’attirer ce même type d’expérience).

Ce qui m’a fait souffrir jusqu’à maintenant provient de ma relation à ma mère qui de par sa propre souffrance non guérie n’a pas su me donner suffisamment de présence, ni d’amour explicité, de tendresse et plus tard, d’acceptation de mes choix personnels de vie. Ce qui m’a fait souffrir jusqu’à maintenant me parle aussi beaucoup de l’incompréhension et du rejet de mon père et de mes frères et sœur face à mon fonctionnement singulier. Un rejet moral et affectivement extrêmement violent de la part de mon père qui relance en permanence ma blessure d’enfant qui a eu le sentiment de ne jamais trouver sa place, de ne jamais être considéré, de ne pas avoir de légitimité dans ma différence, de ne pas être reconnue dans ses qualités, de ne pas mériter d’être aimé parce que je ne rentre pas dans le moule mental de mon père, de mes frères et sœur parce que ce que je suis les renvoie à ce qu’ils ne veulent pas voir de leur propres blessures non guéries. De ce que je perçois, mon fonctionnement et mes choix les confrontent à leurs propres limites d’ouverture à la richesse de la différence, à de la jalousie non conscientisée, à de la peur de ce qu’ils ne re-connaissent pas en eux, et ils se protègent de l’inconfort que je déclenche chez eux en me repoussant. Un fonctionnement tout à fait courant et non conscientisé de la très très grande majorité des êtres humains qui façonne notre mode relationnel si douloureux et destructeur.

Ça c’est pour ce que je reçois de la part de ma famille. Pour ce qui concerne l’expérience qui m’a fait prendre conscience de tout ça mais surtout de la possible porte d’évolution que ça me proposait, la voici :

Lors de mon dernier atelier du 24 décembre, dont le sujet était, « Les intelligences émotionnelle et relationnelle, le lien corps esprit dans cette approche et la relation entre pensées, ego et émotions, et le lien avec l’Amour de soi pour guérir nos inconforts émotionnels, en comprendre le sens et les transcender », comme vous le verrez plus bas dans mon expérience et ce qui en est ressortie, j’ai vécu en live tous les sujets que je traitais dans cet atelier qui en fait, m’était destiné directement. D’ailleurs, toutes nos expériences de vie et nos intentions sont toujours destinées à nous faire grandir. Notre âme ou Moi Supérieur sait toujours parfaitement nous guider vers ce que nous avons besoin de vivre pour grandir vers la lumière.

Dès le matin de l’atelier, j’ai senti que beaucoup de sensibilité émotionnelle était présente en moi. Comme ça m’arrive régulièrement, surtout lorsque je vis un relationnel douloureux avec ma famille, ce qui était le cas : car Noël vient toujours remuer beaucoup de choses en moi dans ma relation à ma famille et qu’un élan du cœur envoyé par mail, resté sans aucune réponse de la part de mes frères et sœur ni de mon père, est venu bouleverser mon équilibre et ma sensibilité et réveiller à nouveau les mêmes blessures.

Mon terrain émotionnel et affectif était donc ce jour là, totalement ouvert à ce qui s’est passé :

Pendant l’atelier, à deux reprises, (au début et à la fin) a été évoquée une personne qui par son action de rejet à mon égard, m’avait placé dans une grande souffrance morale et affective quelques années auparavant. Cette personne, qui était entrée dans ma vie alors que j’étais dans une attente importante d’amitié était très précieuse dans mon cœur. J’avais déposé ma confiance en elle, mon affection, une attente de retour affectif, et évidemment beaucoup d’inconscience liée à mon histoire souffrante avec ma famille.

En fait, je projetais ma mère sur elle et mes manques affectifs liés à notre relation carencée. C’est dire l’importance et la valeur qu’avait pris cette personne dans ma vie. Je lui faisais confiance et je lui livrais entièrement et totalement ce que j’étais : ma lumière et mes zones d’ombres. J’offrais l’intégralité de ce que j’étais, sans faux semblant, à cœur ouvert, comme on peut le faire avec une mère aimante, non jugeante, bienveillante et capable d’embrasser toute la complexité, toute l’ombre et toute la lumière de son enfant. Je projetais, je transférais sur cette amie, toutes mes attentes de la mère parfaite que je n’avais jamais eu. Je projetais également mon père et mes frères et sœur idéaux sur elle.

Et évidemment, ce que j’avais besoin de vivre pour comprendre ce que je comprends aujourd’hui, arriva. Elle me rejeta et je vécu cela comme une grande trahison de toute la confiance que je lui avais offerte. Je vécu cette expérience de rejet de manière extrêmement douloureuse et mis plus de six mois à m’en croire remise. J’étais en colère contre elle, frustrée, profondément blessée. Je me remettais en question, doutais de moi et la valse de mes questionnements sur ma responsabilité dans ce rejet était incessante. La noirceur qui m’habitait avec son lot de jugement, d’auto-critique, de victimisation, de malveillantes critiques tournées contre cette personne envahissaient régulièrement mon espace et me faisait penser et dire des choses que je détestais. J’étais confuse, blessée, à mon tour dans le rejet d’une partie de moi-même et de la personne qui m’avais mise dans cet état. Tout cet envahissement égotique, que j’essayais tout de même de canaliser pour qu’il ne déborde pas trop sur mon relationnel avec d’autres personnes en contact avec cette ancienne amie, était tout de même très présent et l’Amour inconditionnel qui me mène à une profonde paix étaient bien mis à mal. J’essayais alors de contrôler ma noirceur issue de ma souffrance mais ce que je ne savais pas alors, c’est que ce chemin là n’était pas le bon pour guérir et retrouver la voie de l’Amour qui me fait tant de bien.

Lorsqu’il y a quelques jours, lors de cet atelier, on m’a reparlé de cette personne, je me suis rendue compte que la plaie était toujours ouverte et qu’elle était dans un lien profond avec ma relation et mes expériences de vie avec ma famille. Le déclenchement émotionnel, arrivé sur un terrain déjà fragilisé par mon mail à ma famille resté sans réponse, à relancé tout l’inconfort affectif et émotionnel non guéri. Je suis à nouveau rentrée dans ma zone d’ombre de critique de cette personne pendant l’atelier. Et même si la critique était légère et détournée, c’en était une quand même et j‘ai pris conscience que cette histoire était toujours inscrite en moi comme un coup de poignard dans le dos extrêmement douloureux et qu’elle me menait à aller à l’encontre de mes valeurs profondes et de ce que j’enseigne. Cette blessure non guérie me plaçait face à une incohérence entre ce que je prône et ce qui m’habite réellement : de la lumière ET de la noirceur.

Comme rien n’arrive par hasard et que toutes les conditions étaient réunies pour me montrer du doigt ce qui n’était pas encore guéri en moi, j’ai regardé cette expérience et ses conséquences sur mon intériorité en face. Après cet atelier, deux jours de grandes instabilité ont suivi. Une immense tristesse, de la colère aussi contre ma famille. Plus aucun ressentiment par contre à l’encontre de cette ancienne amie qui, j’en ai pris conscience quelques minutes après l’atelier, n’était en fait que le révélateur, le support de ma nouvelle prise de conscience et le cadeau de l’Univers offert pour que je sorte enfin de mon attente d’Amour tournée vers l’extérieur.

J’ai cette fois accueilli pleinement ma noirceur au lieu de la mettre en sourdine en essayant de la contrôler. J’ai laissé s’exprimer sans la contrôler, en l’expulsant pleinement, la grande colère que j’ai criée en pleurant, en utilisant des mots durs, insultants et méchants à l’encontre des membres de ma famille. J’ai provisoirement mis sous le tapis la lumière que je m’efforce de cultiver car elle me fait du bien : j’ai mis sous le tapis, ma gentillesse, ma bienveillance, ma douceur, mon Amour qui sont les points d’appui habituels de mon bien-être, et j’ai exprimé durant une minute, tout le contraire. En faisant cela, j’ai accepté de laisser transparaître à l’extérieur (devant ma fille et mon mari) ce que je suis dans ma Totalité et que je ne montre qu’aux personnes en qui j’ai entièrement confiance et qui je sais sont capables d’accueillir l’intégralité de ce que je suis sans me rejeter ou me juger parce qu’ils re-connaissent ma lumière aussi. Ils savent m’accueillir comme une personne avec ses zones d’ombre et de lumière, une personne parfaitement imparfaite, ce que nous sommes toutes et tous au fond. Ce que n’a pas su faire mon amie de l’époque. Et c’est ainsi que j’ai accédé à la validation que, tout comme moi, tout le monde est parfaitement imparfait, et que tout le monde, tout comme moi, fait du mieux qu’il peut dans sa vie et dans sa manière d’entrer en relation en fonction de tout ce qu’il porte de son histoire et de ses mémoires non conscientisées et non guéries. Par cette action d’accueil (observation et acceptation totale) de mes zones d’ombre je suis réellement et profondément entrée dans l’Amour inconditionnel, pour moi et pour autrui. J’ai compris ce qui avait pu pousser cette amie à me rejeter et ce qui pousse ma famille à le faire : la peur de souffrir et la non reconnaissance et le non amour de ses propres zones d’ombre.

Cette expérience et ce qui s’en est ensuivi dans mon cheminement intérieur lié à ce vécu m’a à nouveau remis dans mon chemin d’Amour inconditionnel et j’ai pu alors donner de l’Amour à mes parties imparfaites et noires que j’ai conscientisé comme uniquement issues de ma souffrance de manque d’Amour. J’ai ainsi pu sortir de mon attente d’Amour tournée vers l’extérieur. J’ai pu à nouveau donner de l’Amour à cette ancienne amie que j’ai même remerciée intérieurement d’avoir permis, par son action de rejet, de m’avoir permise d’accéder à cette puissante ouverture de conscience que je vous transmets ici. J’ai pu accéder à la conscience que mes frères et sœur, mon père aussi, lorsqu’ils me rejettent, ne le font que parce que pour eux aussi, une souffrance intérieure et une peur de souffrir certainement non conscientisée, les empêchent de m’ouvrir la porte de leur cœur. J’ai pu accéder à la compréhension que personne d’autre que moi-même ne porte la responsabilité de ma relation à moi-même et que je suis la seule personne qui puisse me permettre de vivre agréablement et dans l’Amour plutôt que l’inverse et que ceci passe par l’Acceptation et l’Amour de TOUT CE QUE JE SUIS, y compris ce qui me fait peur, ce que je n’aime pas en moi et ce qui me fait souffrir.

La compassion et l’acceptation pleine et entière de mes zones d’ombre et de leur origine m’ont permise de me libérer d’une souffrance ancienne qui se redonnais régulièrement dans ma vie sous forme de rencontres douloureuses dont le seul but était de me faire prendre conscience de son origine : la non acceptation de mes zones d’ombre et imperfections et de ce fait la non acceptation des zones d’ombre et imperfections d’autrui. Cette expérience puissante d’acceptation de ma Totalité qui est une expérience d’Amour inconditionnel de soi, m’a renvoyé à l’ouverture à l’Amour inconditionnel tourné vers ma famille et tous les êtres humains de la planète. Cette expérience m’a aussi permis de sortir de l’attente d’un Amour issu de l’extérieur, car chacun a à porter sa croix de manque d’Amour reçu et qu’ils sont très très rares les gens qui ont guéri ce manque pour pouvoir l’offrir suffisamment à l’extérieur.

Pour résumer cette prise de conscience majeure, je dirais que reconnaître, accepter et donner de l’Amour et de la compassion à mes imperfections, ma fragilité et ma propre noirceur toujours issue d’une souffrance non guérie, m’offrent de reconnaître, accepter et donner de l’Amour et de la compassion à la noirceur, la souffrance, les imperfections et la fragilité des autres. Cette démarche tournée vers moi me permet également d’arrêter de faire porter à autrui la responsabilité de ma souffrance. Je me réapproprie ainsi mon état intérieur et plus personne ne peut déclencher le moindre inconfort en moi. Je peux alors interagir en toute sérénité et en toute cohérence avec autrui car je reconnais, j’entre en résonance avec la similarité de l’autre en moi.

POUR TRANSCENDER L’EXPERIENCE ET L’INTEGRER PLEINEMENT

Afin de favoriser la globalisation et l’ancrage dans la matière du corps de ce grand nettoyage mental et émotionnel engagé par cette expérience de conscientisation, j’ai perçu l’appel d’un jeûne de trois jours que j’ai commencé dès le lendemain de l’atelier. Mon jeûne a donc commencé le 25 décembre et vient très symboliquement clôturer, nettoyer, transcender, deux années extrêmement riches, confrontantes et transformatrices pour moi. Une re-Naissance placée sous le signe à la fois du vide (de nourriture) qui allège et nettoie mon corps de tous les engrammages émotionnels et affectifs matérialisés par un trop plein de nourriture compensatoire, et qui représente également pour moi une libération de la matière, du matériel. Mon choix, qui va à contre-courant de la période de surabondance matérialiste qu’est devenu Noël, vient reconnaître la renaissance de la Lumière, symboliquement par la célébration de la naissance de l’enfant Jésus fils de la Lumière Divine, et concrètement par la fin du solstice d’hiver et le rallongement progressif des jours… Le retour de la lumière. Un beau moyen pour moi de me réapproprier Noël de manière purement spirituelle, de valider ma singularité et mon appartenance à ce Tout Ce Qui Est, et de glorifier la réUnion entre matière et invisible, entre Ombre et Lumière et de faire retrouver à mon corps et à mon esprit le chemin de la légèreté. Je passe mon troisième jour de jeûne à rédiger cet article. La boucle est ainsi bouclée.

Voilà, j’espère que cette petite tranche de ma vie et la compréhension qui en est ressortie pour moi pourra résonner en vous et vous permettre d’avancer sur votre chemin d’Amour Inconditionnel.

Je ne manquerai pas de vous transmettre les rebondissements de cette expérience s’il y en a, et de cette prise de conscience sur ma vie, lors d’un prochain article sur ce blog

Je vous souhaite le meilleur.

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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Ce qui se passe aujourd’hui je l’ai déja vécu et j’en connais le dénouement

16 janvier 2021

3 Commentaires

20180115_155708 Non, je ne suis pas voyante et ne parle pas de vies antérieures, mais oui, ce qui arrive aujourd’hui sur le plan mondial, je l’ai déjà vécu sur un plan plus restreint, dans le cadre de ma vie professionnelle, il y a dix ans. Et depuis dix ans, j’attends que ce qui se passe aujourd’hui arrive, parce-que l’expérience que j’ai vécue à l’époque m’a fait comprendre que tout le système était pourri jusqu’à la moelle, qu’il ne pouvait plus tenir ainsi et que seule une prise de conscience généralisée pouvait changer les choses vers le meilleur. Nous y sommes aujourd’hui… Tout est en place pour que la conscience s’ouvre et que le meilleur arrive…

Si j’ai envie de vous partager aujourd’hui un morceau de mon expérience, ce n’est pas pour étancher un besoin de me faire plaindre ou d’étaler sur la place publique une expérience douloureuse. Non, si je vous partage ce petit morceau de ma vie c’est que ce que j’ai appris par cette expérience a transformé ma vie dans un sens que je n’aurais jamais pu imaginer et espérer au moment ou je vivais l’horreur d’une situation d’une incroyable injustice et de la destruction de ma vie professionnelle de l’époque. Cette expérience, qui aurait pu me détruire, a été un formidable tremplin vers ce que je suis et ce que je vis aujourd’hui. Une expérience oh combien transformatrice, oh combien source d’un renouveau de tout mon être qui me permets maintenant d’être totalement épanouie et heureuse.

Je vous partage donc mon expérience pour vous enseigner que quoi que l’on vive de douloureux et de potentiellement destructeur, il y a dans cette expérience une ouverture qui peut nous mener au meilleur et qui peut même transformer nos limitations, nos peurs, les contraintes extérieures en un point d’appui de déploiement d’une puissance extraordinaire.

C’était il y a une quinzaine d’années… Je rejoignais une association culturelle et de loisirs pour le meilleur et pour le pire et… pour le meilleur.

Dès le début j’ai senti que l’énergie de l’endroit était « un peu » particulière. Je venais remplacer une personne qui était sur le départ. J’apprenais de la part de mes employeurs (des membres du conseil d’administration) qu’elle ne faisait plus l’affaire après des années d’exercices de ses fonctions. J’apprenais de la bouche de cette personne que les conditions de travail et de mauvais traitements l’avaient poussé au départ. Elle était au bout du rouleau. Elle s’est d’ailleurs suicidée quelques années plus tard, trop abîmée par la violence de ses vécus personnels et professionnels.

J’arrivais au même moment qu’une nouvelle direction… La petite équipe qui administrait cette grosse association jusqu’alors reconnue était renouvelée. Nouvelle direction, nouveau personnel administratif… Seule une personne, qui allait devenir une précieuse alliée, une précieuse amie restait inchangée.

Pleine d’énergie, d’imagination et d’envie de m’investir et très certainement de besoin de reconnaissance, j’ai donné beaucoup de ma personne pendant plusieurs années. Je m’épanouissais dans une petite équipe soudée qui apportait un regain de notoriété et de croissance à cette association. Je peux dire que ce travail m’a apporté un plaisir appréciable et cette joie que j’avais de venir travailler a nourri mon quotidien pendant plusieurs années. En contrepartie, j’investissais beaucoup de temps, d’énergie, de créativité dans mon travail… Le salaire était bien inférieur à mes attentes et bien inadapté à la somme de travail que je fournissais mais l’équipe soudée, la diversité et la richesse de l’environnement et du travail aidant, je continuais à donner le meilleur de moi-même.

Jusqu’au jour où… La direction du conseil d’administration à été renouvelée. Le président, alors bon enfant et humain, a été remplacé par une femme éprise de pouvoir, perverse, malsaine, manipulatrice. Elle s’est entourée de personnes à son image et d’autres personnes faibles et soumises… Et là a commencé l’enfer…

Le travail de la petite équipe professionnelle que nous étions mes collègues et moi, qui avait permis de faire croître de manière visible l’association, a commencé à être remis en question, critiqué, empêché par le nouveau conseil d’administration en mal de pouvoir et de reconnaissance. Ils avaient envie de montrer leur existence, leur pouvoir, leur puissance… Ils avaient envie de récolter les lauriers du bon fonctionnement de la structure, de tromper leur ennuie (beaucoup étaient retraités)… Ils ont commencé à vouloir nous imposer leurs visions, leurs attentes, leurs envies, leurs prérogatives… Ils entendaient récolter le fruit de leur petite fonction bénévole… Passe droits, impositions d’idées et de personnels inadaptées à la structure, prise en charge d’activités et de décisions jusqu’alors gérées par notre petite équipe… Le tout évidemment sans aucune qualification dans le domaine, le conseil d’administration étant constitué de bénévoles totalement extérieurs aux compétences nécessaires au fonctionnement de l’association.

Petit à petit nous avons rencontré brimades, abus de pouvoir, mauvais traitements moraux, humiliations, harcèlement, manipulations, mensonges (ça ne vous rappelle rien?)… Ils voulaient se débarrasser de l’équipe en place qui les empêchait d’avoir plein pouvoir d’action et de décision pour gérer l’association à leur guise.

Nous avons résisté… Pendant des années… pour protéger cette structure qui s’était déployée grâce à notre travail et à nos efforts conjoints… Pour protéger notre emploi et la richesses humaine et créatrice que nous partagions au sein de notre petite équipe soudée… Pour nous défendre contre tant d’injustice et d’abus de pouvoir… Et la violence des mauvais traitements et du harcèlement s’est amplifiée… Ils ont tout fait pour que je démissionne, souhaitant ainsi se libérer des obligations légales de rétribution liées à l’ancienneté en cas de licenciement. Ils ont tout fait pour me pousser à la faute, pour m’épuiser, me détruire… Ils ont démis de ses fonctions notre directeur du jour au lendemain. Notre directeur, seul et dernier rempart contre leur folie.

J’ai résisté tant que j’ai pu, car à l’époque, je me battais contre l’injustice de la situation, je me battais pour conserver mon gagne pain, je me battais pour mes droits de salarié, je me battais pour pouvoir ne pas me retrouver du jour au lendemain, après 7 ans de bons et loyaux services sans aucune indemnité, aucun droit au chômage, aucun revenu. J’ai résisté, nous avons résisté avec ma très chère collègue de galère qui a été véritablement le seul soutien indéfectible de l’époque après le départ du directeur… Car la médecine du travail, mon médecin traitant, la sécurité sociale, l’inspection du travail, les syndicats, les avocats auxquels j’ai fait appel pendant ces années de combat n’ont pas été présent au Rendez-vous. Les uns apeurés par leur hiérarchie administrative (mon médecin par la sécu qui contrôle et demande des comptes sur les arrêts de travail et qui a finit pas me dire de démissionner car elle ne pouvait pas continuer à m’arrêter) ; La convocation à la sécu attisé par de très probables dénonciations de nos tortionnaires, pour vérifier que je  ne simulais pas et qui aux vues de ma détresse m’a aussi conseillé de démissionner ; la médecin du travail manipulées par ses copinages avec nos bourreaux qui ne m’a jamais protégée ni entendue dans ma dépression ; des avocats envahis par leur appât du gain et qui devenaient de mauvais conseillés, me disant que je ne pouvaient que gagner face au harcèlement et qui me poussaient à aller en justice, alors que les résultats en justice étaient plus qu’aléatoires – je l’ai appris plus tard par un avocat intègre – et que les conséquences de l’investissement moral qu’auraient demandé des années de procès auraient pu me détruire) ; Les collègues pour l’immense majorité, apeurés par la perspective de perdre leur emploi ou d’être eux aussi maltraités, qui jouaient à l’autruche ; les quelques rares membres intègres du conseil d’administration apeurés et sous emprise d’une présidente dictatoriale et donc incapable de faire quoi que ce soit ; Une mairie de tutelle dans le même type de fonctionnement perverti que la présidente… Une inspection du travail manipulée par le conseil d’administration et qui ne nous a jamais protégé…

C’est à cette époque que j’ai compris que toutes les structures mises en place soit-disant pour protéger les plus fragiles ne sont que poudre au yeux. J’ai aussi compris que le seul soutien que nous pouvons attendre de l’extérieur s’appuie sur la relation humaine de proximité, la compassion et la solidarité d’une très petite minorité. Les seuls soutiens que nous avons reçu à l’époque ne venaient pas de structures dédiées à cet effet, ils venaient du cœur de certains collègues touchés par notre détresse… Et je peux vous dire que j’ai également pris conscience que ce cœur, peu de gens le laissaient parler suffisamment face à la peur… Nous avons été très seuls face à ce rouleau compresseur de destruction.

Et… malgré notre résistance, les actions épuisantes que nous avons menées pour nous défendre, pour dénoncer, révéler au grand jour ce que nous subissions, les appels à l’aide que nous avons émis auprès de toutes les instances possibles, y compris la presse… Nous avons perdu. Le directeur s’est fait dégagé du jour au lendemain, j’ai fait un burn-out qui m’a laissée comme morte un matin, ma collègue a dû accepter la soumission car elle aimait profondément son travail.

Mais en fait, lorsque je reviens en arrière, je sais que tout ce vécu n’est pas négatif, loin s’en faut. Il m’a même énormément enseigné sur moi-même, sur le fonctionnement humain et sur notre société.

J’ai mis des années à me remettre physiquement et moralement de ces événements, j’en subie d’ailleurs encore des séquelles plus ou moins handicapantes aujourd’hui.

Mais en fait, la richesse de l’enseignement que j’en ai retiré a transformé cette expérience en un formidable terrain qui est venu nourrir un total renouvellement de ma vie. Au bout du compte j’en suis sortie très largement gagnante…

Mon acharnement à tenir bon pendant le combat m’a permis d’une part à me faire licencier et j’ai donc pu toucher les indemnités qui me revenaient… Et cet acharnement m’a aussi mené à ce burn-out qui m’a forcé à apprendre à me respecter, à écouter mes limites, à ne pas dépasser ma fatigue, à savoir lâcher-prise avant qu’il ne soit trop tard. J’ai appris à me respecter et j’ai appris aussi que le manque de respect que je recevais de l’extérieur était uniquement lié au manque de respect que j’engageais vis à vis de moi-même, car l’univers nous envoie toujours les expériences que notre vibration produit pour nous guérir.

Cette expérience m’a aussi permis de constater que, même lorsqu’on croit que tout est fini, qu’il n’y a plus rien à faire, qu’on est coincé, il y a toujours une porte de sortie qui peut nous mener au meilleur.

Pendant ce conflit, qui a durée trois ans, et sentant progressivement le danger de la situation et de ses conséquences, j’ai écouté une impulsion profonde qui me poussait au renouveau… J’ai commencé la formation qui m’a sauvé la vie… La formation au métier qui me permet de vivre aujourd’hui… La formation de Somato-psychopédagogue qui m’a permis de traverser cette période d’une extrême violence sans y laisser ma peau. Cette formation a été douloureuse dans le contexte dans lequel elle se situait. Elle a certainement aussi contribué à mon burn-out car L’énorme investissement mental et temporel qu’elle demandait allié au lourd travail de compilation d’informations, de résistance, d’organisation, de vigilance.. que réclamait la défense de nos droits, ont eu provisoirement raison de ma santé… Mais elle a été aussi le levier de mon total renouvellement.

Sans cette formation et le diplôme qu’elle m’a permis d’obtenir, je pense que je ne serais pas là aujourd’hui pour vous en parler… J’aurais peut être fini comme la jeune femme qui m’a précédée au poste sur lequel je l’ai remplacé tant la pression a été extrême…

Si je fais le parallèle aujourd’hui avec ce qui se passe dans le monde, c’est que je perçois exactement le même fonctionnement pervers d’un système qui ne protège que les plus forts… C’est que je vois que le combat est inégal, que les forts ont beaucoup de moyens et que les résistants qu’on appelle des complotistes semblent être en bien mauvaise posture au jour où je vous parle… que les manipulations, les pressions, les contraintes, les injustices, les incohérences, les mensonges… ressemblent si fort à mon vécu que je me dis que mon expérience m’a donné la pleine compréhension sur ce qui peut se passer pour la suite… et que ce n’est pas un hasard… Ce savoir et les enseignements du métier d’accompagnement de l’humain que j’exerce avec bonheur depuis la fin de cette histoire, me disent que tout ce qui se passe aujourd’hui peut véritablement nous mener à quelque chose de magnifique et de très positif…

Mon expérience m’a mené à un lâcher-prise salvateur. Un lâcher-prise induit par les conseils d’un avocat honnête qui m’a ouvert les yeux sur l’inégalité du combat : qui m’a forcé à prendre conscience que même si je gagnais au prud’hommes pour harcèlement moral, je perdrai au pénal face au pouvoir financier de mes adversaires. L’acceptation de mon impuissance et de l’état de fatigue intense dans laquelle m’avait mené ce combat, m’a poussé à ne pas poursuivre mes tortionnaires en justice pour ne pas finir de m’épuiser totalement et irrémédiablement, malgré les centaines d’heures de travail qu’avaient réclamé la construction de mon dossier de défense. Ce lâcher-prise m’a sauvé, car il m’a permis d’enfin consacrer les dernières forces qui me restaient à finir ma formation et à entamer ma nouvelle vie…

Ce que je veux vous transmettre là, pour le remettre dans le contexte de ce qui passe aujourd’hui sur le plan mondial, c’est que le combat n’est jamais vain, même s’il nous épuise et que quoi qu’il se passe, même lorsqu’on accepte de ne rien faire de plus, qu’on est épuisé, il y a toujours un lieu de nous qui est capable de se relever, de se renouveler, d’aller vers le meilleur de nous-même.

Ce que je veux dire également c’est qu’aussi puissante que soit la force en face de nous, lorsque nous acceptons la transformation qu’implique ce laminage, nous en sortons toujours vainqueur, parce que nous évoluons et que nous finissons par trouver le meilleur en nous qui nous mène vers plus de respect, plus d’écoute, plus d’amour de nos besoins fondamentaux et de ce que nous sommes au fond.

Cette expérience m’a appris aussi qu’on peut devenir le meilleur de soi-même lorsqu’on lâche-prise sur nos peurs, lorsqu’on accepte notre impuissance et qu’on se donne les moyens de se rencontrer pleinement…

Ce que j’ai compris c’est que même si seulement une minorité se bat, la victoire est toujours au rendez-vous pour les combattants… Mon vécu et l’Histoire elle-même en témoigne. Cette minorité peut être aussi une source d’apprentissage et d’inspiration pour les spectateurs passifs s’ils se donnent les moyens de s’ouvrir suffisamment à l’enseignement que ce spectacle leur a offert…

Car au bout du compte les vainqueurs ne sont pas ceux qui croient gagner, ce sont ceux qui pendant et après le combat apprennent d’eux-même, se renouvellent, se transforment, se pardonnent, acceptent avec humilité leurs limites, avec fierté leur force, leur courage, leur ténacité, leur audace… Celles et ceux qui malgré l’adversité restent des humains aimants, compatissants, aidants, solidaires, confiants, résilients…

Voili, voilou, je vous remercie d’avoir été au bout de ce petit morceau de vie, de ce petit morceau d’expérience. J’espère que cet écrit un peu long aura pu vous donner un peu de force, un peu de courage et d’espoir au milieu de tout ce qui se passe aujourd’hui de si douloureux dans le monde.

Je suis pleinement confiante en l’avenir, je sais que mon expérience ne m’est pas arrivée pour rien et quelle me permet aujourd’hui de vous écrire cela. Un écrit qui vient apporter sa petite graine d’enseignement et d’espoir pour un avenir radieux.

Je vous adresse tout mon amour… Tenez bon nous nous dirigeons vers le meilleur.

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
.
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28 février 2015

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10354758_508112362628085_947152009842748939_n« Une, ou plutôt des rencontres, voilà comment je qualifierais ma découverte de la Somato-psychopédagogie méthode Danis BOIS.

Dans un premier temps, rencontre avec Fabienne F. alors en dernière année de formation en Somato-psychopédagogie, exceptionnelle d’empathie, de douceur, de générosité, d’amour. Sa présence et cette méthode alliant à la fois le toucher, le mouvement, l’enseignement de l’écoute de ce mouvement et son analyse, ont su me donner les bases nécessaires à la rencontre que j’ai faite de moi-même. Cette deuxième rencontre m’a offert ou plutôt m’a enfin autorisée à m’accorder la confiance, l’amour, la sérénité que je ne m’étais encore jamais accordés.

Une rencontre humaine donc ou plutôt, une rencontre de l’humain, l’humain tel que je l’ai toujours pressenti. L’humain bon, généreux, attentif, empathique, aimant… qui malgré toute l’horreur que nous croisons malheureusement quotidiennement, ne manque pas de transparaître tout de même et que je souhaiterais aujourd’hui contribuer à mettre en lumière.

Je suis entrée dans ce protocole de mémoire de fin de cycle de Fabienne afin d’approfondir la connaissance que j’avais de moi-même et cette quête de connaissance s’est transformée en confiance et en amour. J’ai découvert, dans ce mouvement lent, profond, vrai, habité, une force, une douceur, une confiance que je ne pensai jamais pouvoir ressentir à mon égard. J’ai investi beaucoup de ma personne dans ce mouvement comme si je savais où il me mènerait. J’ai donc beaucoup « bougé », réfléchi, analysé, écrit, pleuré… de bonheur, de gratitude mais de peur aussi car ce que je découvrais à l’intérieur de moi était bien plus grand que ce à quoi quiconque serait en capacité d’attendre. Je m’ouvrais et je me ressentais moi, mais je ressentais également en moi l’humanité et son mouvement ou plutôt son fourmillement de vie et plus extraordinaire encore, je touchais également du bout de mon corps, de mon cœur, de mon âme quelque chose d’immense que j’oserai nommer Dieu et qui, je le ressens vit en chaque être humain, chaque être vivant, chaque cellule, chaque particule de l’univers que je connais ou que je ne connais pas. Je me sens aujourd’hui faire partie de ce Tout. Quelle incroyable sensation de plénitude et de confiance et de paix.

Voilà, je sais maintenant, deux ans après avoir découvert cette incroyable méthode, que c’est ça que je veux transmettre, c’est à ce devenir extraordinairement positif de l’être humain que je souhaite contribuer. C’est dans cette direction que je souhaite approfondir la soif insatiable de connaissances qui m’habite depuis très longtemps.

Je sais que je veux devenir Somato-psychopédagogue ; pour la première fois de ma vie je sais exactement où je veux aller et pour la première fois de ma vie je sais que j’en suis capable. »

Voila ce que j’écrivais il y a quelque années… J’en ai été capable et je continue mon chemin vers… D’autres possibles.

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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