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LA SPIRITUALITÉ NE S’ACHÈTE PAS

7 mai 2024

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6327c16030dd181ce195921dbe909ff1Depuis quelque temps, nous voyons fleurir de plus en plus de propositions commerciales toutes plus originales et exotiques les unes que les autres dans le domaine de la spiritualité.
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Il est courant, lorsque l’environnement devient incohérent, violent, déstabilisant, insécurisant que l’humain se tourne vers des pratiques et/ou supports spirituels pour traverser l’inconfort émotionnel, physique et mental que ne manque pas de déclencher le chaos extérieur.
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Mais lorsque la spiritualité, c’est à dire l’ouverture à l’invisible, devient un commerce, il peut être important de regarder en soi ce que l’on cherche réellement lorsqu’on achète ou vend une formation, un stage, un livre, un soin énergétique, une retraite, un voyage spirituel, une pierre, un tambour, un attrape rêve, un bol tibétain ou de cristal…
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D’après mon expérience et ce que je peux voir de l’extérieur, ces supports représenteraient une quête de mieux-être, un moyen d’atteindre un état plus agréable et sécurisant que celui que l’on vit dans le présent, un moyen de dépasser ses limites de conscience et d’atteindre quelque chose de mieux. Nous nous projetons alors vers un avenir hypothétiquement meilleur ou plus riche et nous avons tendance à consommer toutes ces propositions supposées nous apporter la « guérison » de notre mal-être ou de nos manques intérieurs, la découverte fulgurante de notre pouvoir ou de nos dons cachés, un état de conscience supérieur ou plus pragmatiquement, une source de revenus.
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Le problème dans ce type de démarche est que nous ne faisons que reproduire dans le soi-disant spirituel notre fonctionnement consumériste appuyé sur des attentes déconnectées du présent, qui est justement ce qui nous mène au mal-être. Nous ne faisons également que renforcer la posture de passivité et de dépendance à l’extériorité, qui est une sorte de désir inconscient de fuite de la réalité, qui nous empêche de nous libérer de ce qui nous emprisonne : notre absence de présence attentive et aimante à nous-même, notre dépendance à toujours plus, toujours plus vite, toujours mieux, la consommation à outrance, notre soumission inconsciente au matériel et à tout ce que ça implique et provoque dans nos rapports humains et notre manière d’envisager la vie : le superficiel au détriment du profond et du vrai, au détriment de la relation désintéressée, au détriment de la nature profonde de ce que nous sommes, de nos besoins de vraies rencontres humaines, de notre capacité à vivre et savourer pleinement notre vie dans ce monde de matière et d’invisible…
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NOUS POSONS DES ATTENTES ET DES CROYANCES
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L’objet sacré, l’objet fétiche, l’objet énergétique et spirituel sur lequel nous posons beaucoup d’attentes, n’en reste pas moins un morceau de matière, support matériel de croyances mentales le plus souvent erronées. Car une croyance, même si elle peut être un point d’appui provisoire d’élévation, est volatile, versatile, changeante et que les supposés pouvoirs que nous déposons entre ses mains, ne sont qu’une construction mentale induite le plus souvent par nos peurs égotiques (peur des esprits, peur de manquer, peur de la souffrance, peur de l’autre, peur de mourir, peur d’être comme tout le monde…). Ces grigris et autres voyages et formations que nous achetons souvent à prix d’or pour nous lancer parfois dans une activité sur laquelle nous posons des espoirs de rémunération, ne font qu’entretenir le système de consommation délétère.
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L’EXPLOSION DES PROPOSITIONS DITES SPIRITUELLES
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Depuis la crise Covid j’ai vu exploser le nombre de propositions de stages soit disant spirituels, de retraites, de rencontres chamaniques, de coaching, de pratiques et formations censément salvatrices. Aujourd’hui, tout le monde est devenu coach, chamane, sorcier ou sorcière, psycho-énergéticien, praticien Reiki (encore que le Reiki ne soit plus très à la mode) et autres spécialités utilisant l’énergie, lecteur d’âme, médium, voyant… – autant de spécialités ne nécessitant que peu de formation voire pas du tout – et essaye de se vendre sur les réseaux, salon de bien-être et autres rencontres à thème, à coup de publicités plus ou moins déguisées. Le printemps voit d’ailleurs fleurir un nombre incalculable d’offres diverses et variées. On ne sait plus où donner de la tête tant les propositions et promesses de guérison et de libération de notre pauvre condition humaine sont innombrables. On vient même nous démarcher directement dans nos messageries privées. Je ne sais pas vous mais pour ma part je commence vraiment à saturer et le problème est que cette offre débordante a l’effet inverse de ce que pose son intention… elle a tendance à me faire fuir.
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LES CONSÉQUENCES NÉFASTES
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Les « vocations éclairées » explosant comme un feu d’artifice et la concurrence étant de plus en plus rude, nous assistons à une surenchère de propositions issues de personnes plus ou moins qualifiées, plus ou moins formées, plus ou moins compétentes, plus ou moins honnêtes qui embrouillent les esprits et du même coup disqualifient les personnes qui pourraient véritablement aider. Et le vrai problème est que cet envahissement commercial outrancier, qui n’a rien de spirituel, nous mène progressivement à rejeter tout ce qui a trait à la spiritualité, à savoir notre désir de nous rapprocher de l’inconnu, du non visible. Ce lien qui, lorsqu’il est envisagé comme une vraie démarche personnelle nous permet de trouver en nous, et sans besoin de cette multitude de grigris et de fausses croyances, le soutien et l’Amour de Plus Grand, incontournable au chemin d’élévation de l’humanité.
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Ce qui me fait rire est que souvent, les gens qui se disent spirituels rejette très fermement toute forme de religion (qui signifie, on l’oublie souvent « se relier » ce qui est le sens profond de la spiritualité), affirmant de manière très péremptoire que la religion est mauvaise, dogmatique, qu’elle détruit, aliène et tue, sans se rendre compte que leur manière d’entrer dans ce qu’ils nomment la spiritualité est exactement emprunte des mêmes travers : les dits spirituels sont très souvent intolérants à ce qui ne rentre pas dans leurs croyances ; se considèrent comme meilleurs, plus conscients et donc supérieurs (les élus) aux pauvres ignorants  ; se croient plus aptes à guider autrui vers la lumière que d’autres qui ne seraient pas comme eux habités de tous ces pouvoirs surnaturels et lumineux et de cette conscience supérieure qui leur indiquent qu’ils ont raison et les autre tord.
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LA SPIRITUALITÉ N’EST PAS UN MÉTIER
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Je ne nie pas que la crise que nous avons traversée et qui va de manière plus ou moins visible en s’amplifiant, n’a pas déclenché d’énormes prises de conscience… c’est une réalité que j’ai pu constater régulièrement dans ma pratique d’accompagnante. Elle a aussi engendré beaucoup de nouvelles « vocations » ou « mission de vie » – selon le terme en vogue – à aider son prochain, et elle a aussi déclenché un véritable commerce de la spiritualité qui a mon sens va totalement à l’encontre dans son état actuel, de ce que représente véritablement la spiritualité et du bien irréfutable qu’elle peut apporter. Je tiens à préciser que l’on peut être très honnêtement et profondément spirituel en tant que boulanger, agent de banque, secrétaire, jardinier, mère de famille, fleuriste, journaliste, chanteur, … Le métier ne fait pas la spiritualité. La spiritualité se reconnaît alors dans le plaisir que l’on a à pleinement vivre son métier et en offrir les bienfaits à l’extérieur. Car la spiritualité profonde donne cet état de paix et de plaisir puissant dans l’instant, qui pousse à s’offrir et à offrir le meilleur de soi-même quelque soit notre activité, quel que soit le métier que l’on exerce.
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LA SPIRITUALITÉ EST UN CHEMIN INTÉRIEUR PERSONNEL
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Il est clair que reproduire nos travers mercantiles et matérialistes dans un domaine spirituel n’en font ni la qualité, ni la voie d’accès à ce qu’est vraiment le cheminement intérieur spirituel qui est totalement singulier, personnel et seul support d’accès à La Conscience Supérieure. Ce chemin nécessite un investissement et une démarche courageuse et tenace, nous fait rencontrer des inconforts parfois extrêmes, et nous livre le meilleur pourvu qu’on devienne totalement acteur et responsable des conséquences des choix que nous sommes amenés à faire durant ce parcours semé d’embûches. Nous pouvons bien évidemment avoir recours à des aides et des outils extérieurs pour nous soutenir, mais la seule personne capable de « faire le travail » c’est nous-même. Aucune pierre, aucun voyage astral, aucun soin énergétique, aucun thérapeute, chamane, soignant énergétique, aussi compétent soit-il ne pourra vous aider si vous-même ne faites pas votre part, qui est la plus importante. Cet accompagnement pourra vous impulser une nouvelle voie possible (attention toutefois à l’influence de la croyance ou de la manipulation de personnes plus ou moins bien intentionnées), vous permettre de voir quelque chose que vous ne voyiez pas auparavant, adoucir une expérience douloureuse, mais elle ne fera jamais le travail à votre place. Seul vous, pouvez vous offrir la guérison qui permet d’accéder à la perception des cadeaux de l’Invisible, et cela passe toujours par un parcours inconfortable, souvent long et confrontant.
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LE CHEMIN SPIRITUEL EST UNE EXPÉRIENCE CONSCIENTISÉE
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Par l’expérimentation que je fais au quotidien de ce qu’est l’ouverture à Plus Grand, cet inconnu qui peut nous offrir le meilleur et aussi nous faire rencontrer en chemin, la souffrance, le désespoir et la peur ; cette expérience – car le chemin spirituel nécessite de plonger pleinement dans l’expérience en sachant l’observer plutôt que la subir pour qu’elle nous enseigne – est à mon sens le seul véritable chemin vers la vraie spiritualité. Celle qui nous offre de grandir en conscience, en maturité, en sagesse et en foi et de ne plus avoir peur de la vie.
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Si je regarde mon propre chemin d’ouverture, qui ne se termine jamais, je dirais que les supports que j’ai utilisés ont été utiles car ils m’ont appris à ne plus en avoir « besoin ». Ils m’ont également appris que pour certains, ils n’étaient que des supports de croyance bien éloignés de ce qu’est réellement le rapport au Divin. Des supports qui me rendaient dépendante de la croyance d’autrui et surtout de leur peur. Et la dépendance, quelle qu’elle soit, est une entrave à l’élévation et peut être source de beaucoup de souffrance.
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Plus je chemine et plus je me rends compte que je porte tout, absolument tout en moi pour m’élever.
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Je dirais que le seule support qui me permet véritablement d’accéder à La Conscience Ouverte est L’EXPÉRIENCE DE VIE – quelle qu’elle soit – et L’OBSERVATION que j’en fait, qui m’apportent L’ENSEIGNEMENT dont j’ai besoin pour continuer de parcourir mon chemin d’humanité relié au Grand Tout.
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Aujourd’hui je ne cherche plus à être rassurée ou confirmée dans une compréhension par une intervention extérieure, je sais que je porte en moi toutes les réponses et que l’Amour Divin m’habite en permanence. Il suffit que je regarde et me laisse ressentir ce que je vis en moi dans mon interaction avec l’extérieur et avec moi-même pour savoir quelle route prendre et pour savoir que quelque soit mon choix, il sera juste.
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Je n’ai plus non plus besoin de pierres, tambour, bol de cristal et autre objet « magique », ou de médiateurs pour me protéger, me relier et enrichir mon champ énergétique et continuer de toujours plus ouvrir ma conscience. Non pas que je ne les utilise plus du tout, il m’arrive d’y avoir recours encore parfois, mais surtout pour le plaisir que ça offre à mes sens, sans attente et sans dépendance.
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LA PLEINE PRÉSENCE, UNE SECONDE NATURE SPIRITUELLE
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LA MÉDITATION EN PLEINE PRÉSENCE, c’est à dire l’ouverture à l’observation de ce qui m’habite en temps réel, aux déclenchements agréables ou désagréables que provoquent certaines attitudes, certains événements en moi, l’ouverture également à la lumière, à l’Amour et à la paix qui m’habitent en arrière fond, la rencontre de dimensions inconnues toujours renouvelées en moi, de connaissances nouvelles, suffit à nourrir ma divine humanité et me guide vers le meilleur.
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Quelques pratiques simplissimes de respiration consciente et de mouvement en pleine présence viennent compléter ma posture méditative.
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Et ces pratiques simples, une fois qu’on les a intégrées, lorsqu’on les comprend comme une seconde nature et qu’elles font partie de notre fonctionnement naturel, nourrissent totalement gratuitement notre éveil à une spiritualité sans limites.
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Plus j’avance sur mon chemin de croissance et plus je me rends compte que tout ce dont j’ai besoin pour avancer est en moi, dans ma rencontre consciente, bienveillante et attentive à moi-même.
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Il est certain que tout ce que j’ai fait et tous les outils que j’ai utilisés auparavant m’ont été utiles puisqu’ils ont été les expériences qui m’ont permise de comprendre que je n’en avais pas besoin et que l’observation de ce que j’étais et de ce que je vivais en moi m’apportait absolument toutes les réponses et tout ce dont j’avais besoin pour avancer dans la vie en étant connectée à Plus Grand.
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Je sais que ce texte pourra être déstabilisant pour certains ego mais je sais également d’expérience que ce  genre de confrontation est bénéfique à notre croissance. Puisse ce texte contribuer à votre cheminement spirituel.
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Amen.
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Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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ELEVER SA VIBRATION PAR LA GRATITUDE – Comment et pourquoi ?

9 novembre 2023

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bienfaits-lumiereÀ QUOI SERT LA GRATITUDE ?

Cet état de reconnaissance qui peut mener à l’émerveillement voire même à l’extase, élève puissamment notre vibration. Lorsqu’on élève sa vibration, le meilleur arrive toujours.

Je pense ici utile de rappeler ce qu’est ce qu’on appelle une élévation vibratoire en terme de spiritualité :  L’élévation vibratoire, qui passe par un ALIGNEMENT, et une PRESENCE ATTENTIVE parfaite (pour approfondir l’importance de la présence c’est ici) de notre Matière avec La Source Immatérielle Supérieure (d’où le terme « élévation »), permet en quelque sorte la fusion de notre incarnation, avec l’Energie Supérieure de l’Amour Inconditionnel ou Le Vivant ou Dieu selon comment on veut l’appeler. Une fusion de notre Corps-Emotion-Mental avec notre Conscience Supérieure ainsi qu’avec la Conscience Supérieure Collective nous permet d’accéder à un savoir, un état, un lieu énergétique qui ouvrent à tous les possibles. Sachant qu’une vibration est une ENERGIE INFORMATIVE (pour aller plus loin sur le sujet de la vibration informative, c’est ici), lorsque nous sommes alignés et donc totalement présents à cette vibration informative, nous favorisons la libre circulation de l’Information Divine et nous accédons à la fois à la meilleure des guidances et aux meilleures situations pour un chemin  de vie harmonieux, agréable, riche et nourrissant. Nous pouvons alors dire que nous sommes à notre juste place dans ce monde.

GRATITUDE ET CONSCIENCE

Pour en revenir au sujet qui nous occupe, la gratitude, la RECONNAISSANCE de ce qu’on a, de ce que l’on reçoit de l’Univers, aussi subtil ou minime que soit ce don, passe par la CONSCIENCE de la valeur inestimable de ce cadeau (vous comprendrez pourquoi plus bas). Cette conscience mène toujours à remercier la personne ou la situation ou l’entité qui nous fait ce don et à remercier L’Univers qui permet cette circulation énergétique qui mène à la manifestation de ce qui nous fait du bien. Cette conscience est la base de l’élévation vibratoire et de la LIBRE CIRCULATION DE LA PUISSANTE ENERGIE DU DONNER-RECEVOIR qui passe par la gratitude.

GRATITUDE ET COMPASSION

La gratitude permet également de créer un ELAN COMPASSIONNEL et donc un ELAN D’AMOUR, envers celles et ceux qui n’ont pas autant que nous, y compris pour celles et ceux qui n’ont pas encore appris l’inestimable cadeau que sont la conscience et la gratitude. Il ne s’agit pas ici de se sentir supérieur à ces personnes mais d’entrer dans une démarche d’ouverture amoureuse au partage de notre vibration, par la prière par exemple ou par le don matériel ou par le don d’une action tournée vers l’autre. Outre le cadeau que nous offrons à  l’extérieur, cette démarche permet l’élévation de notre vibration car lorsqu’on se place sur le plan vibratoire, donner c’est recevoir. JE REÇOIS CE QUE JE VIBRE.

Il ne s’agit pas de donner POUR recevoir car alors notre intention vibratoire emprunte d’ego est abaissée car nous ne sommes plus alignés à l’Amour mais à la basse vibration de l’ego du manque, de la peur ou de la manipulation, mais simplement d’être conscient de cette loi de circulation énergétique afin de rester en lien avec ses conséquences et favoriser des choix bénéfiques plutôt que nuisibles. Car la vibration haute attire la vibration haute et la vibration basse attire la vibration basse. Pour plus de détails sur la loi d’attraction, c’est ici.

LA LOI DE L’ÉQUILIBRE ET DE LA RÉCIPROCITÉ

On reçoit toujours à hauteur de ce que l’on engage dans le don.  Lorsqu’on s’engage peu, un simple merci verbal par exemple, on reçoit peu. Lorsqu’on engage beaucoup de notre coeur, de nos actions, on reçoit tout autant.

La gratitude est donc un DON D’AMOUR à la fois tourné vers soi, tourné vers le donneur et tourné vers La Source. Et l’Amour est la vibration maîtresse qui régit la libre circulation énergétique créatrice de l’Univers.

SORTIR DE L’ATTENTE DU RETOUR

Il est utile de se souvenir que le retour que l’on obtient lorsque l’on donne ne provient pas forcément de la personne à qui l’on a donné et qu’il peut se donner sous de multiples formes. Le don est une vibration qui comme toute circulation énergétique est parfaitement neutre et passe toujours par le Plan Divin – l’Intelligence Supérieur qui dépasse notre entendement – avant de nous être renvoyé. Nous recevons donc toujours le meilleur pour notre chemin de vie. Ce meilleur peut donc prendre une forme matérielle, relationnelle, situationnelle, émotionnelle, mentale… Ce meilleur ne correspond pas forcément à nos attentes égotiques et il peut parfois passer par des inconforts émotionnels, mentaux, physiques et matériels. Ce meilleur ne passe pas forcément, comme je le disais au dessus, par une réciprocité issue de la ou des personnes à qui nous avons donné.

C’est pourquoi la conscience du fonctionnement de la gratitude est si importante. Cette conscience nous permet de savoir, tout comme nous remercions l’agréable, remercier l’adversité.

SAVOIR REMERCIER L’ADVERSITÉ

Car savoir remercier l’adversité c’est valider la conscience que tout ce qui arrive est juste sur le plan Vibratoire Divin et que tout est destiné au meilleur pour soi et autrui. Savoir remercier l’adversité de tout son coeur, en conscience de la perfection du Plan Divin, est le plus puissant des chemins de guérison et donc de bien-être et d’abondance. Car Il y a toujours un message de croissance (d’élévation vibratoire) caché derrière l’adversité, et le reconnaître, et remercier pour ce cadeau là, c’est élever toujours plus haut notre vibration, c’est s’ouvrir toujours plus à la libre circulation de l’Energie Divine. Et je vous le rappelle, élever sa vibration c’est s’unir à la Perfection Divine d’Abondance et d’Amour. Cette gratitude tournée vers l’adversité n’est donc pas un acte masochiste, c’est un acte de foi porteur du meilleur. Savoir reconnaître l’Amour Inconditionnel du Divin à notre égard est le chemin le plus puissant vers une vie douce, fluide, harmonieuse, abondante.

GÉNÉROSITÉ ET GRATITUDE LES DEUX FACES D’UNE MÊME PIÈCE

Car savoir reconnaître le don c’est savoir accepter de recevoir, et c’est donc savoir que je mérite de recevoir. Lorsque j’ai cette conscience là je peux avoir la certitude que l’autre mérite également de recevoir et je peux alors lui donner.

Donner est un acte d’amour qui fait beaucoup de bien pourvu que nous l’accompagnons pas d’une ATTENTE de recevoir en retour. Lorsque je suis dans cette posture généreuse sans attente, mon coeur est dans l’ouverture totale. Cette ouverture est un passage énergétique privilégié ou le donner-recevoir circule de manière totalement fluide et c’est puissant. Il s’instaure alors une circulation énergétique totalement libre et multidirectionnelle qui met en jeu trois protagonistes : deux entités matiérées (humaine, animale, végétale, minérale) relié et même unies à La Source Divine.

L’élévation vibratoire n’étant rien d’autre qu’une libre circulation énergétique entre la matière et La Source, la gratitude met en place les meilleurs bases pour accéder à cette union qui offre toujours le meilleur.

Gratitude pour votre lecture et gratitude pour votre présence sur mon blog.

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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S’UNIR, le seul chemin possible pour rester LIBRE

7 janvier 2021

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2178430S’UNIR, LE SEUL CHEMIN POSSIBLE POUR SORTIR DE LA SOUFFRANCE INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE
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Pour les jours, les semaines, les mois, les années à venir, nous ne pourrons faire l’économie ni de l’altruisme, ni de la compassion, ni de la solidarité, ni du respect, ni de la mise en commun de toute nos singularités et nos potentiels individuels, ni de l’amour…
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Ces sentiments, ces valeurs, ces actions, ces états d’être, ces énergies seront les seules qui pourront nous empêcher de nous laisser happer, emporter et détruire par l’avidité, la peur de manquer, de perdre, de mourir, la victimisation, la haine de la différence, la compétition que nos egos en souffrance ont jusqu’à maintenant introduit comme loi de fonctionnement normale pour nous-même et pour le monde. Cette loi egotique (la loi du plus fort qui sépare) est erronée et mortifère. Si nous laissons cette loi guider nos vies, nous allons à notre perte ou en tout cas à vers d’énormes souffrances.
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Les valeurs inverses que sont, le respect, la compassion, l’altruisme, la solidarité, la collaboration confiante et aimante, l’amour, la tendresse, la bienveillance, nous devrons d’abord les tourner vers nous-même pour les rencontrer en nous et nous offrir le baume d’apaisement, de douceur et de guérison qu’elles portent. Une fois bien intégrées elles se tourneront naturellement vers autrui.
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Je vous le dis et vous le redis, dans cette crise et toujours, chacun.e fait exactement ce qu’il peut avec ce qu’il est au moment ou il ou elle le fait… Et la seule chose dont chacun.e a besoin pour avancer vers la lumière de la conscience, c’est de l’amour.
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Aucune attaque, aucune critique, aucune agression, aucun jugement négatif durable n’a jamais aidé qui que ce soit à ouvrir les yeux ou à guérir. Seul l’amour a ce pouvoir là.
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Unissons nous…
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Prenons soin de nous, prenons soin des autres…
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Je nous aime
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Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne

Petite vidéo pour illustrer mes propos

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Le lien qui nous unit – Témoignage de Thierry Janssen

5 juillet 2016

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Thierry_Janssen2« Il y a quelques années, je me trouvais dans un avion au-dessus de l’Atlantique lorsqu’une ouverture de ma conscience m’a permis de faire le tour du monde en quelques secondes. Si, si, je vous l’assure, en quelques secondes !

Cette incroyable aventure commença lorsque le steward m’apporta un plateau-repas absolument banal et peu appétissant. Pourtant, j’avais faim. Je décidai donc de partir à la découverte de ce qui m’était proposé : poulet, carottes cuites, pommes de terre, trois rondelles de tomates, deux rondelles de concombre, un petit pot de sauce jaunâtre, un petit paquet de beurre, un morceau de pain, une part de gâteau aux pommes, un carré de chocolat, un verre rempli d’eau, un paquet contenant des couverts, une serviette entourée d’une bande de papier imprimé de jolis dessins, un cure-dents, le tout déposé sur un plateau bleu foncé recouvert d’une nappe en papier décorée de dessins semblables à ceux que j’avais remarqués sur le papier enroulé autour de la serviette.

L’air de ne pas y toucher, j’examinai de plus près le petit pot de sauce jaunâtre : « made in USA ». Le petit paquet de beurre : « fabriqué en France ». Sur l’emballage du carré de chocolat : « made in Belgium »…, un festin international. C’est alors que je décidai de m’amuser à deviner la provenance des différents ingrédients de ce repas aérien… Le poulet ? États-Unis ou Europe ? Et les tomates ? Et les concombres ?

D’un coup, je me surpris à imaginer les hommes et les femmes qui avaient participé à l’élaboration de mon repas. Les agriculteurs qui avaient cultivé les légumes, l’éleveur de poulets, le producteur des pommes du gâteau et le pâtissier qui l’avait préparé, le propriétaire de l’usine où avait été fabriqué le beurre, l’ouvrier qui avait suivi les étapes de sa fabrication, ceux qui avaient participé à l’élaboration de son emballage… Il devait bien y avoir, au moins, un bûcheron pour couper l’arbre dont provenait la pâte à papier, un dessinateur pour le graphisme sur le papier, un imprimeur et un emballeur. J’en oubliais certainement au passage. Et la nappe de mon plateau ? Il avait bien fallu un autre bûcheron, un autre dessinateur, un autre imprimeur. Et mon plateau ? « Made in Hong Kong », du plastique. Qui était intervenu dans la fabrication de cet objet ? Sans parler du cure-dents, des couverts, de la vaisselle, du verre d’eau…

Tant de gens étaient impliqués dans la préparation de mon repas, autant d’êtres humains que je ne connaissais pas et avec lesquels j’allais entrer en relation. Ils avaient tous une histoire, des croyances, des soucis, des peurs, des espoirs. Comme moi. Certains d’entre eux avaient posé leurs doigts sur les objets comestibles étalés devant mon regard émerveillé. Le médecin en moi imagina sur-le-champ qu’il était tout à fait possible que quelques cellules desquamées de la peau de l’un de ces inconnus se trouvent encore à la surface de l’un ou l’autre de ces aliments. C’était même plus que probable. J’allais donc manger un peu des protéines et même un peu du patrimoine génétique de quelqu’un que je ne connaissais pas et qui vivait quelque part entre Paris, Miami ou Hong Kong.

Soudain, la couleur rouge des tomates attira mon attention : bien sûr, j’oubliais l’essentiel, l’essence même de ce repas : les pommes et le pommier, le poulet et ses parents, les pommes de terre et la terre qui les avait nourries, les carottes, les tomates, les concombres, les arbres broyés dans la pâte à papier… Où étais-je ? Dans un champ ou dans un verger ? Au cœur d’une boulangerie industrielle ou bien dans le hangar où avait été entreposé mon plateau-repas avant d’être embarqué à bord de cet avion ? J’avais l’impression d’être au centre d’un immense réseau dont les mailles se ramifiaient à l’infini. Je fus pris de vertige.

Je me tournai, alors, vers mon voisin. Celui-ci mangeait de bon cœur. Avait-il seulement conscience de l’immense réseau qui le reliait, lui aussi, à des milliers d’hommes et de femmes, des arbres, des fruits et des animaux ? Je me surpris alors à imaginer que mon voisin – un blond aux cheveux rasés qui lisait le russe – se transformait en Palestinien et qu’une belle orange cultivée dans les vergers israéliens trônait sur notre plateau-repas… Quelques cellules desquamées de la peau de l’agriculteur israélien traînaient peut-être encore à la surface du fruit que mon voisin palestinien s’apprêtait à engloutir. Et si les fils de ces deux hommes s’étaient entre-tués quelque part à la frontière des territoires occupés… Qui sait, tout est possible avec l’imagination et vous constatez que je n’en manque pas, la vie non plus d’ailleurs. L’idée peut paraître macabre, sordide et de mauvais goût. Pourtant elle n’est pas impossible. La réalité dépasse parfois l’imagination.

Nous croire séparés des autres êtres vivants et en dehors du monde est pure folie. Si cette vérité est éternelle, elle est particulièrement palpable à notre époque où les avions traversent les océans en six heures.

J’avais faim, vous disais-je au début de mon récit. Eh bien, je crois que je n’ai jamais goûté de meilleur repas que celui que j’ai eu le privilège de consommer ce jour-là.

Depuis je veille à ne pas oublier l’importance des autres dans ma vie. J’essaie de manger dans la pleine conscience de ma relation au monde qui m’entoure : c’est le moins que je puisse faire pour honorer ces êtres humains, ces végétaux et ces animaux sans qui je n’existerais pas.

Quoi que nous puissions en dire, les besoins essentiels de l’être humain sont, avant tout, de l’amour et de la chaleur, de l’intimité et de la douceur.

L’être humain est un être de relations. L’isolement entrave son développement. Privé de rencontres affectives et de contacts, l’enfant n’accédera pas à cette parole dont nous sommes si fiers.

C’est en relation avec les autres que nous découvrons qui nous sommes : rappelez-vous le miroir et son piège.

De toute évidence, nous ne sommes pas faits pour la séparation. »

c46feff520813a432a86ce661e0968ecExtrait de « Vivre en paix » de Thierry Janssen

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La physique quantique est elle une science spirituelle ?

9 février 2015

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ReincarnationSimon

Les théories de la science moderne et les philosophies qui acceptent la réincarnation sont-elles incompatibles ? Au contraire, dans son livre « Réincarnation, de l’expérience à la science », Sylvie Simon fait état des nombreux ponts qui relient ces deux approches de la vie.

Pendant plusieurs siècles, notre culture occidentale a été conditionnée par le point de vue matérialiste qui considérait l’univers comme une gigantesque machine composée d’éléments inanimés, soumis à des lois aveugles et immuables. Mais à présent, à l’instar du mathématicien, physicien et astronome anglais Sir James Jeans, nombre de scientifiques estiment que « l’univers commence à ressembler davantage à une gigantesque pensée qu’à une gigantesque machine ». Ainsi, les récentes découvertes scientifiques ont ouvert de nouvelles perspectives sur nous-mêmes aussi bien que sur la nature du Cosmos que nous habitons, et permettent d’envisager une nouvelle vision du monde. 

Pour leur part, certains physiciens, et non des moindres, pensent que la conscience humaine pourrait n’être qu’une expression de la conscience de l’univers. De la sorte, ces scientifiques retrouvent la notion de l’Univers vivant de Jamblique et des néoplaticiens. 

De même, rien n’est plus proche de la description des champs quantiques par les physiciens modernes que la pensée mystique du bouddhisme tibétain. Ainsi, Lama Govinda, déjà cité, explique : «Le monde extérieur et le monde intérieur ne sont que deux faces d’un même ouvrage où les fils, de toutes les forces et de tous les évènements, de toutes les formes de conscience et de tous leurs objets, sont tissés en un réseau indivisible de relations indéfinies qui se conditionnent mutuellement.» 

Ce discours ressemble à s’y méprendre à celui des physiciens quantiques dont la théorie révèle l’unicité fondamentale de l’univers – toute chose étant connectée avec les autres et déterminée par les propriétés de toutes les autres -, et démontre l’impossibilité de découper le monde en unités plus petites, douées d’une existence indépendante. Il rejoint la théorie du bootstrap de Geoffrey Chew – ancien élève de Fermi, puis professeur de physique à Berkeley – qui implique que l’existence de la conscience, de même que tous les autres aspects de la nature, est nécessaire à l’autocohérence du Tout. 

A ce sujet, lors d’une conférence publique qu’il donna à Boston en 1969, Chew ne cacha pas sa contrariété de découvrir que ses recherches « étaient en quelque sorte fondées sur des idées qui semblaient terriblement non scientifiques quand elles étaient associées à des enseignements bouddiques ». Depuis, il a avoué que l’embarras qu’il a ressenti à cette époque a, peu à peu, « été remplacé par une sensation d’émerveillement, combinée avec une sensation de gratitude parce que je suis vivant pour assister à une telle période de développement. »

Mais il n’y a pas que les philosophes orientaux qui ont mis l’accent sur l’unicité. Déjà, vers 640 avant J.-C., Thalès affirmait qu’il n’existait pas de corps proprement dits, mais seulement des assemblages momentanés de corpuscules unis par l’énergie cohérente. Cent ans plus tard, Héraclite d’Ephèse expliquait que la matière vivante participait à la vie psychique et physique d’un grand Tout. Nombre de grands penseurs grecs partageaient ces idées, reprises à la Renaissance par Paracelse, Pic de la Mirandole, Jacob Boehme et bien d’autres philosophes d’Occident. 

Fritjof Capra, qui fut professeur de physique des particules élémentaires à l’université de Berkeley et qui a longuement réfléchi aux similitudes entre les lois de la physique moderne et la mystique orientale, enseigne que les particules subatomiques qui apparaissent tantôt comme des particules, tantôt comme des ondes, selon la façon dont on les observe, ne sont pas des « choses », mais des interconnexions entre des choses qui sont, à leur tour, des interconnexions entre d’autres choses, et ainsi de suite. 

Capra a consacré son travail à une nouvelle conception de la réalité et aux implications générales de cette transformation culturelle. Actuellement, il pense que « notre avenir, notre survie même, passent par une nouvelle sagesse : celle d’individus susceptibles de travailler à l’élargissement de leur propre conscience ».

De son côté, Rupert Sheldrake, spécialiste de la biologie et de la biochimie cellulaire, membre de la très honorable Royal Society, se bat pour démontrer que la nature n’est pas une machine, une entité inerte, mais un être vivant dont nous faisons partie intégrante et que le cosmos possède une force créatrice. 

Selon sa théorie, des champs, qui seraient des régions d’influence non matérielles, évolueraient dans le temps et dans l’espace et renfermeraient une mémoire de leurs existences physiques antérieures qui serait cumulative, ce qui expliquerait que toutes sortes de phénomènes deviennent de plus en plus habituels par répétition. La résonance de ces champs morphiques n’impliquerait pas un transfert d’énergie d’un système à l’autre, mais plutôt un transfert d’information non-énergétique. 

Ses travaux, qui cadrent bien avec la théorie de la réincarnation, permettent une meilleure compréhension de la nature humaine, façonnée par la mémoire collective, liée à la terre et aux cieux, à toute forme de vie, et ouverte à la puissance créatrice exprimée par l’évolution. (…)

Pour sa part, le physicien Jean Charron, qui était également philosophe, a tenté d’expliquer l’idée que notre personne, ou plutôt notre Esprit, serait contenue à « l’intérieur » de certaines particules de matière de notre corps, les électrons, qui ressemblent à de minuscules trous noirs. Comme eux, ils enferment un espace et un temps différents mais complémentaires de ceux auxquels nous sommes habitués. Cet espace-temps posséderait de la sorte des qualités « spirituelles ». C’est dans ces électrons « pensants » ou « éons », que notre Esprit tout entier serait contenu. Suivant les lois de la physique, ces particules posséderaient une vie pratiquement éternelle dans le passé comme dans le futur, et notre Esprit, qui prend ses racines dans un passé aussi vieux que l’Univers, continuera, après notre mort corporelle, à partager l’aventure du monde jusqu’à la fin des temps. 

Quant à David Bohm, proche d’Einstein, il enseigna la physique quantique et la théorie de la relativité à l’université de Princeton, puis au Brésil, et enfin au Birkbeck College de Londres, et fut nommé « Fellow » de la Royal Society anglaise, titre prestigieux. Pour lui, selon la mécanique quantique, la relativité est un processus de plénitude en état de changement constant : le « holomouvement ». Ce modelé d’Univers introduit un changement radical dans la compréhension de l’espace et du temps. L’espace contiendrait une énorme quantité d’énergie, et cet arrière-plan énergétique engendrerait le monde phénoménal dans lequel nous vivons. Le « holomouvement » serait la source même de la vie. 

Bohm s’est longuement entretenu avec le Dalaï Lama et a constaté que son concept holographique était en parfait accord avec le concept holistique des chamans qui reconnaissent l’interconnexion de toutes choses et estiment que la pensée peut affecter d’autres parties de l’univers. Il a comparé sa théorie au bouddhisme tibétain, pour lequel le vide est le point de départ de toutes choses, un flux incessant et intarissable. Dans ces deux postulats, bouddhiste ou quantique, le vide est indivisible, subtil, et ne peut être décrit par notre langage. Le plein correspond à notre réalité visible, mais il ne peut, non plus, être décrit par des mots car il forme un tout dans lequel la matière et la conscience sont indissolubles. Tout s’interpénètre, chaque partie est le tout.

Article issu du site INREES - Voir l’article original

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Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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La spiritualité modifie le cerveau – Vidéo

4 février 2015

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images (1)Le cerveau crée-t’il Dieu ou Dieu crée-t’il le cerveau ?

A cette question universelle, des spécialistes en neurosciences, des adeptes très expérimentés de la méditation, de la prière… Mario Beauregard, Vincent Paquette, Daniel C. Dennett, Maria-Regina de Albuquerque, Heither Steinberg, Richard J. Davidson, Mathieu Ricard… tentent de répondre. Il nous font part de leurs expériences scientifiques et spirituelles croisées. Ces deux mondes communiquent et s’interrogent. Permettre l’émergence de nouveaux paradigmes dans lesquels spiritualité, science, conscience, âme, pensée… s’unissent et fusionnent pour le mieux être, l’harmonie et la santé ?

A propos des doutes sur ces nouvelles expérimentations et de cette rencontre, Nicolascu Barbaros, Physicien chercheur au CNRS nous dit : « Il ne faut pas oublier que dans l’histoire de la physique du 20e siècle, les grandes révolutions ont toujours commencées par de très très petites expériences « anecdotiques ». La théorie quantique a commencé par des expériences anecdotiques sur les corps noirs. »

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