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Pédagogie Perceptive – Support d’aide à la verbalisation et à l’écriture

17 mars 2016

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fiche aide à l'écritureCe support permet l’accompagnement de la mise en mots orale ou écrite lié aux vécus sensoriels rencontrés lors de la Méditation en Pleine Présence, la Gymnastique Sensorielle, l’Accompagnement Manuel.

Un outil d’autonomisation, de connaissance de soi et de libération de la parole.

Il permet de déposer, valider et dérouler les vécus liés à l’expérience de manière autonome pour enrichir sa perception, favoriser sa compréhension et la mise en lien de son vécu corporel et émotionnel, ses pensées, sa compréhension et le sens que cette expérience peut apporter à sa vie.

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AVANT L’EXPERIENCE, je me demande

1- Comment je me sens maintenant ?

a. dans mon corps :
«j’ai mal à tel endroit», «j’ai froid», «je me sens fatigué», «je sens mon corps, mes muscles tendus à certains endroits», «je ne sens pas mon corps», «je sens un relâchement musculaire »…

b. dans mes sentiments et émotions :
«je me sens triste», «joyeux», «stressé», «angoissé», «plein d’énergie», «mes pensées sont
envahissantes», «préoccupé», «serein» …

APRES L’EXPERIENCE je me demande

1- Comment je me sens maintenant ?
a. dans mon corps ?
b. dans mes sentiments et émotions ?

2- Pendant l’expérience, ai-je accédé :
a. à des sensations corporelles ? Lesquelles ?
b. à des émotions ou des sentiments ? Lesquels ?
c. à des images ? Lesquelles ?
d. à des souvenirs ? Lesquels ?
e. à des pensées ? Lesquelles ?

3- Est-ce qu’une sensation a plus particulièrement attiré mon attention ? (chaleur, tension, détente d’une partie de moi, profondeur, globalité, mouvement interne, douleur, incohérence…) ? Laquelle ?

4- Est-ce qu’une perception, une consigne, un mouvement m’a plus particulièrement interpellé ? (silence, immobilité, luminosité, yeux fermé, lenteur, posture, direction, geste…) ? Lesquelles et de quel manière ?

5- Est-ce qu’une sensation, une consigne m’a surpris, destabilisé, énervé, fait découvrir quelque chose de nouveau… ? Quelle réaction et sur quelle sensation ou consigne ou gestuelle ?

 

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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10 clés pour méditer en Pleine Présence

7 décembre 2015

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méditation1- FAIRE LE CHOIX DE MEDITER :

C’est faire le choix de SE CENTRER SUR SOI, de SE FAIRE DU BIEN. C’est sortir du statut de VICTIME (des contraintes et circonstances et événements extérieures, des autres…). J’entre alors dans une NOUVELLE POSTURE : Je redeviens maître de ma vie, j’entre dans l’action, JE DECIDE. Je suis ACTIF et non plus passif.

 2- POSER UNE INTENTION SUR SA MEDITATION :

Une action demande toujours une DIRECTION, un OBJECTIF. Se faire une demande claire et bienveillante : « je veux me détendre », « je veux sortir de mes pensées envahissantes », « je veux mieux dormir », « je veux être plus créatif », « je veux être moins stressé »… PUIS S’ABANDONNER A CE QUI SE PASSE SANS CHERCHER A CONTRÔLER. SE LAISSER PORTER PAR CE QUI SE DONNE pendant la méditation.

3- FERMER LES YEUX ET S’IMMOBILISER : 

Pour FAIRE UNE POSE, SORTIR DES CONTRAINTES extérieures pour ENTRER EN CONTACT avec son INTERIORITE

4- INSTALLER UN CLIMAT DE BIENVEILLANCE EMPATHIQUE AVEC SOI-MÊME :

Je me traite, je m’observe, je m’accueille comme j’accueillerais la personne que j’aime le plus au monde.

5- ENTRER DANS UN ETAT DE GRATITUDE ET D’ACCUEIL :

Ce qui se donne (ou pas) de sensations, d’émotions, de pensées pendant la méditation est TOUJOURS BIEN. Je laisse ÊTRE ce qui s’offre à l’intérieur de moi SANS JUGEMENT car tout ce que je vis a la MÊME VALEUR, une valeur de CONNAISSANCE DE MOI, une valeur d’APPRENTISSAGE. La douleur a la même valeur que le bien être, la tension musculaire a la même valeur que la détente, la tristesse a la même valeur que la joie…

6- SE POSER DANS UNE POSTURE D’OBSERVATEUR NEUTRE : 

Je deviens le spectateur bienveillant de moi-même en train de ressentir, de penser de m’explorer sensoriellement. J’observe mes réactions émotionnelles, je me regarde penser, ne pas penser, me détendre, me tendre, sentir une douleur, un apaisement… Je m’expérimente dans le présent.

7- POSER SON ATTENTION SUR SOI ET SES RESSENTIS CORPORELS :

Tous mes sens sont en éveil : vue, odorat, toucher, ouïe, goût, proprioception (perception de mon intériorité mobile), Intéroception (sens viscéral des émotions), Sensible (je sens et je sais que je sens).

8- ACCUEILLIR LES SENTIMENTS & EMOTIONS QUI SE DONNENT :

J’accueille TOUT ce que ma perception corporelle, émotionnelle, cognitive (pensée) me procure de plaisir, déplaisir, joie, tristesse, tension, peur, colère, souvenirs, paix intérieure… dans l’instant présent.

9- GOÛTER A L’INSTANT PRESENT : 

Je goûte à ce que mes sensations corporelles m’offrent dans cet instant présent où tout s’arrête, où les pensées passent sans se figer, où le calme se pose, où tout devient relatif, où je suis dans l’ÊTRE et où je ne suis plus dans le FAIRE. 

10 – LAISSER L’EPHEMERE EXISTER SANS LE RETENIR :

Chaque vécu est PROVISOIRE. Je le laisse exister en l’accueillant, en posant mon ATTENTION sur sa présence. Puis j’ouvre mon attention à l’expérience sensorielle suivante. Ce choix me permet de vivre à chaque instant la NOUVEAUTE et L’ENSEIGNEMENT de l’instant présent.

Je vous offre ici une petite fiche qui vous résume les clés de la méditation Pleine Présence. Bonne méditation :

clés pour la méditation PP

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
 
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Mouvement en conscience – Comment et pourquoi apprendre de soi ?

25 septembre 2015

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DSCN4018La Gymnastique Sensorielle (Méthode Danis Bois), pour se percevoir, mieux se connaître et libérer ses potentialités.

Méditation en mouvement

Tout comme la Méditation de Pleine Présence, la Gymnastique Sensorielle (MDB) se pratique dans une conscience corporelle et attentionnelle particulière. La spécificité de cette pratique méditative se situe dans la posture qui d’immobile (pour la méditation) devient mobile. La Gestuelle Sensorielle est en quelque sorte une méditation active, une méditation en mouvement. Elle offre les mêmes bénéfices scientifiquement reconnus que la méditation immobile, enrichie des multiples propriétés bénéfiques du mouvement.

Le mouvement porteur de sens

Notre fonctionnement de vie s’inscrit dans notre matière, dans notre corps depuis nos premiers mouvements in utero. Il s’inscrit dans notre cartographie neuronale et guide nos manières de fonctionner et nos actions dans la vie de tous les jours. Chacun de nos événements de vie, chacune de nos expériences s’engramment et s’expriment toujours au travers d’un mouvement (une tension, un blocage, une compensation, une fluidité, un plaisir,  une harmonie…) qui représentent notre vécu et ce que nous sommes. Le mouvement révèle alors notre identité, notre manière d’être, notre manière de fonctionner. Il communique ce que nous sommes, il est un moyen de communication non verbale.

Apprentissage, mouvement et plasticité neuronale

La Gestuelle Sensorielle (MDB) permet, par l’apprentissage de mouvements codifiés très lents, puis par le laisser être du Mouvement Libre, d’entrer dans une nouvelle perception de soi puis dans de nouveaux possibles de fonctionnement de nous même.

Ces nouvelles possibilités du geste et donc de notre fonctionnement de vie, s’inscrivent dans le cadre de n’importe qu’elle processus d’apprentissage. Par le biais de la mémorisation sensorielle gestuelle (qui passe par la proprioception, le sens qui nous permet d’accéder à la sensation de nos propres mouvements) le nouveau geste vient créer de nouvelles connections neuronales (plasticité neuronale) et offre ainsi au fil des séances de nouveaux chemins de fonctionnements possibles.

Un outil de mise en conscience et de mise en action de soi-même.

1- Prendre conscience, poser une nouvelle attention sur sa corporalité en mouvement c’est poser son attention sur un mouvement qui d’ordinaire est automatique et inconscient ce qui nous offre de nous faire retrouver la compréhension, le plaisir de bouger, le fil conducteur de sa vie.  C est aussi percevoir ses limitations dans le mouvement et le sens que ces limitations nous révèlent de notre fonctionnement de vie. Puis, à partir de cette prise de conscience et de cette nouvelle compréhension de soi…

2- Entrer dans une intention nouvelle, de nouveaux possibles, de nouveaux choix dans son mouvement et par voie de conséquences dans sa vie. S’ouvrir à un inédit, une nouveauté dans sa perception de soi va nous permettre de :

  • Gagner en amplitude ;
  • Percevoir la justesse d’un nouveau rythme ;
  • Rencontrer une nouvelle option de temporalité et notamment la lenteur (ouf ça fait du bien de pouvoir ralentir c’est si rare !) ;
  • Se rendre compte que cette lenteur nouvelle permet d’accéder à une meilleure compréhension de soi, à de nouvelles opportunités, parce que prendre le temps (de réfléchir, de saisir et changer de direction, de ne pas se disperser et de choisir le meilleur chemin…) c’est moins se tromper et c’est comprendre que ralentir au bout du compte, fait gagner du temps ;
  • Prendre le temps de s’arrêter à bon escient pour reprendre des forces (point d’appui) avant d’être épuisé, pour ne pas dépasser la limite de notre équilibre, pour respecter une douleur, une fatigue… ;
  • Laisser cet arrêt se prolonger aussi longtemps qu’on en tire une information sur et pour soi pour laisser d’autres directions, d’autres cadences d’autres vitesses possibles se livrer et laisser l’énergie qui nous habite retrouver le bon chemin dans toute sa force ;
  • Repartir dans le mouvement lorsqu’on sent la justesse du corps qui sait, de notre matière qui nous donne l’impulsion du nouveau mouvement (Psychotonus) ;
  • S’apercevoir que son corps détient une autonomie physiologique juste (Biorythme) et se laisser guider par le ressenti qu’on en a ;
  • S’apercevoir aussi que notre mouvement, s’il est vécu dans un relâchement musculaire adéquat, parcours son chemin sans effort, sans douleur, dans le confort, le plaisir du geste. Le mouvement devient juste, harmonieux, guérisseur, vivant ;
  • Sentir qu’on peut faire confiance à un mouvement naturel autonome (Mouvement Sensoriel) qui s’inscrit dans notre perception de nous même ;
  • Goûter et même déguster le plaisir de se percevoir de manière nouvelle dans ce nouveau rapport à soi (perception du Sensible en soi) ;
  • Mieux respecter son corps par la perception de sa douceur, sa lenteur, la cohérence qu’offre le mouvement sensoriel, donc mieux se respecter et faire les meilleurs choix pour soi. Et qui dit meilleur choix pour soi dit meilleur rapport avec les autres car lorsqu’on se sent bien avec soi même on n’attend moins des autres, on s’ouvre et s’harmonise plus facilement avec autrui.

La Gestuelle Sensorielle est un outil d’accès à soi et aux autres, un chemin vers l’enrichissement et le renouvellement de soi, une manière de reprendre sa vie en main dans la cohérence et le plaisir de ses besoins fondamentaux.

 

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne


Bibliographie :

Le mouvement dans tous ses états – Êve Berger

Le corps quantique – Deepak Chopra

Sujet sensible et renouvellement du moi – Collectif sous la direction de Danis Bois, Marie-Christine Josso et Marc Humpich

Le sens de l’équilibre – Hélène Courraud-Bourhis

Anatomie pour le mouvement – Blandine Calais-Germain

La Gymnastique Sensorielle (MDB) – Agnès Noël

Le moi renouvelé – Danis Bois

L’autre Moi-Même – Antonio Damasio

Le cerveau attentif – Jean-Philippe Lachaud

Les pouvoirs de la conscience – Mario Beauregard

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La conscience corporelle pour guérir – Pourquoi et comment mieux percevoir son corps ?

21 septembre 2015

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100094542La maladie, une inconscience incarnée ?

Si l’on considère la maladie, la douleur ou la souffrance comme un signal de dérèglement corporel ou mental, on peut alors se demander pourquoi de tels dysfonctionnements ?

D’après mon expérience, mes analyses personnelles, mes lectures, mes échanges avec les personnes que j’accompagne, j’ai pu arriver à une constatation assez évidente : la souffrance apparaît lorsque nous ne respectons pas nos besoins fondamentaux : Une alimentation équilibrée, une activité physique suffisante et adaptée, un environnement social, familiale, économique… optimisé, un rythme de vie respectueux… la souffrance apparaît lorsque nous dépassons nos limites, lorsque nous n’écoutons pas notre fatigue, lorsque nous ne mettons pas en œuvre les actions nécessaires à la mise en place d’un environnement le mieux adapté à nos besoins essentiels, lorsque « nous prenons sur nous » et ne nous respectons plus.

Mais pourquoi ne mettons nous pas tout en place pour notre bien-être ? Serions-nous masochistes ?

Non, bien sûr (quoi-que). La problématique est ailleurs. Elle se pose sur une sorte d’inconscience, de non perception de nos besoins vitaux. Si nous regardons notre fonctionnement physiologique extraordinaire, la perfection des fonctions cérébrales, tout est mis en place en nous pour optimiser la vie. Nous sommes fait pour vivre, c’est indéniable. Tout ce qui nous constitue dans notre corps, notre cerveau, existe dans un seul but : celui de vivre. Et qui dit vie dit harmonie, plaisir, joie, paix, amour… tous ces états qui nous renvoient des émotions positives… Bref tout est programmé en nous pour que nous soyons heureux, car sans ces émotions positives, nous tombons malade. Notre organisme (corps-esprit) que j’appellerais ici notre corps global, est « programmé » pour être heureux. Pour faire court, la joie (et tous les sentiments positifs qui en découlent) c’est la bonne santé ; La tristesse, la colère, la peur (et tous les sentiments négatifs qui en sont issus) c’est le mal-être, la souffrance, la maladie. Car chacune de nos cellules, notre  ADN qui les composent, fluctuent et fonctionnent au rythme de nos émotions. Les spécialistes en neurosciences et en épigénétique le démontrent tous les jours (cf références bibliographiques en bas de page), et nos cellules, c’est nous. Et le bien-être de nos cellules, c’est également notre bien être, notre bonne santé.

Notre corps global est ainsi fait pour fonctionner de manière autonome optimisée et toujours dans le sens de la vie. Tous nos systèmes fonctionnent en harmonie dans un équilibre corps/esprit parfait, ce qu’on appelle l’homéostasie. Un équilibre interne parfait dédié à la vie.

Alors, si tout cela fonctionne de manière autonome, de manière si parfaite à quoi servirait-il de prendre conscience de ce fonctionnement ?

Parce-que justement, l’inconscience nous mène à dérégler cette perfection vivante. Car l’inconscience nous fait perdre de vue nos besoins fondamentaux.

Mais de quelle conscience parlons nous, la conscience de quoi ?

La conscience que nous avons un rôle à jouer dans notre bien-être, dans notre bonheur, dans notre santé. Nous avons même plus qu’un rôle à jouer, nous avons la responsabilité de nous même, donc nous avons des choix à faire. Et qui dit choix (le meilleur si possible), dit prise en compte d’un maximum de paramètres, d’un maximum d’informations, en connaissance de cause. Bref un choix en conscience.

Donc si je reviens à la maladie, à la douleur et à la souffrance que l’inconscience ne manque pas de déclencher ; si je considère que cette maladie me prévient que quelque chose n’est pas respecté chez moi, j’entre dès lors dans une nouvelle conscience et j’entre du même coup dans le début de mon cheminement vers la guérison.

Car prendre conscience c’est me rendre compte que mon comportement, mon environnement social, familiale, relationnel, professionnel… mon alimentation, ma manière d’agir, de percevoir les situations, de les gérer… ne convient pas à mon bien-être, à mon bonheur à ma cohérence intérieure et donc à ma santé.

Et cerise sur le gâteau, prendre conscience, c’est aussi ne plus avoir « besoin » de souffrir puisque je suis suffisamment à l’écoute de moi-même pour respecter mes besoins fondamentaux. La maladie, la souffrance n’ont, dès lors, plus de raison d’être.

Bon évidemment, ce n’est pas aussi simple dans la réalité, là je vous parle d’une conscience totale qui nous permettrait de changer d’état. Une conscience telle que le corps global n’aurait même plus besoin d’exister ou nous deviendrions conscience pur. Et là c’est un autre débat, ne sautons pas les étapes.

Nous notre intention, c’est de gagner en conscience pour tendre vers le bien-être. C’est plus terre à terre mais dans l’état actuel de notre civilisation c’est un très bon début. Notre intention c’est de mieux nous rencontrer, mieux nous connaître, mieux nous comprendre, mieux nous respecter, mieux nous aimer pour souffrir de moins en moins, pour avoir de moins en moins besoins des balises (de souffrance) qui nous préviennent qu’on est sur le mauvais chemin du bonheur, de la paix et de la santé.

Bonne nouvelle, dès lors que nous posons cette intention, c’est que nous avons déjà fait un pas vers la prise de conscience, le premier pas entraîne le deuxième, qui entraîne le troisième…

Mais comment prendre conscience me direz-vous ? Comment faire ce premier pas ?

Si vous lisez cet article, c’est que le premier pas est déjà franchis (ou en train de l’être). même inconsciemment. Si vous allez au bout de cet article c’est que l’intention de comprendre, d’essayer, l’envie de faire une démarche vers vous même, vers vos vrais besoins est là. Le premier pas est franchi, alors passons au deuxième.

Si l’on considère que la maladie vous prévient d’un fonctionnement inadapté à vos besoins fondamentaux, c’est qu’il manque quelque chose à votre perception de vous même. C’est qu’une information ne passe pas entre votre corps et votre mental. La communication est partiellement coupée entre votre physiologie, votre biologie parfaitement adaptée à la vie, et vos pensées forcément influencées donc imparfaites, qui font obstacle au bien-être, donc à la vie. Car c’est un fait, nos pensées qui prennent une place prépondérante et sur-valorisée dans nos vies et dans nos sociétés prennent le pas sur notre fonctionnement global. Un déséquilibre indéniable s’installe. Nous n’écoutons plus que nos pensées. Nous en oublions de prêter attention à notre corps et à ses messages : les émotions exacerbées, la fatigue, le stress et même la maladie dont nous éradiquons les symptômes (et donc le message) à coup de médicaments chimiques… jusqu’au moment où le corps reprend ses droits par la maladie de plus en plus présente, douloureuse, handicapante. Le corps qui n’arrive plus à se faire entendre renforce le message/dysfonctionnement/non respect de soi que notre inconscience à occulté.

Mais revenons au mental. Il est donc devenu « le chef ». Le problème du mental est qu’il fonctionne sous influence. Il subit l’attaque de notre passé et des traumatismes non résolus ; Il écoute un ego bien souvent sur-dimensionné et inadapté au présent, influencé par des émotions passées restées bloquées car non entendues et non exprimées ; Il se pose sur des croyances historiques, familiales, culturelles, religieuses, sociétales, politiques, médiatiques… infondées ou mensongères et surtout inadaptées à ce que NOUS sommes profondément. Bref notre mental nous guide à partir de perceptions et de compréhensions fausses et/ou incohérentes. Notre mental nous manipule, il nous détruit. Evidemment ceci est inconscient. D’où l’intérêt de prendre conscience.

Donc, pour prendre conscience, il s’agit de rééquilibrer, et de relancer une communication saine entre le corps et l’esprit. Il s’agit également de redonner à notre mental les bases solides et justes pour qu’il puisse prendre les meilleures décisions pour nous, pour notre bien être, pour notre bonheur (et pas pour celui des autres, même si de notre bonheur découle celui des autres (ça c’est pour vous déculpabiliser de prendre soin de vous) mais ceci est un autre sujet).

Ces bases là, cette solidité là, je suis sûr que vous avez deviné où elles se trouvent…

Bien sûr, dans notre corps, ce corps parfait et autonome. Mais comment accéder à cette perfection ?

En utilisant les merveilleux attribues de communication dont la nature nous a doté : les sens.

Utiliser mes sens ? Mais c’est ce que je fais tous les jours me direz-vous.

Oui bien sûr mais là il s’agit d’utiliser ses sens d’une manière consciente et intentionnelle et aussi d’utiliser tous ses sens. Les cinq sens que tous le monde connaît, les sens extéroceptifs, qui nous mettent en rapport avec le monde extérieur (l’ouïe, l’odorat, la vue, le toucher et le goût) et également les sens intéroceptifs (qui nous mettent en rapport avec nos perceptions internes) la proprioception, le sens du mouvement, le sens qui nous permet de ressentir nos mouvements musculaires, osseux, tendineux, articulaires… et l’intéroception, le sens qui nous permet d’accéder à la sensation de nos émotions au niveau viscéral.

Entrer dans cette perception de notre corps, donc d’une entité matièrée, concrète, complète et vivante (donc en perpétuelle adaptation) de manière consciente et intentionnelle nous permet de (re)connecter le corps à l’esprit. Reconnecter son corps à son esprit c’est tirer simultanément de cette expérience sensorielle :

1- la sensation (du corps) ;

2- le sens que cette sensation nous offre : la compréhension, la pensée juste.

Il s’agit ici de se réconcilier avec cette partie autonome et normalement inconsciente de nous même qu’est le corps global et qui porte tout à la fois en lui l’abondance, la perfection, l’équilibre parfait, la pensée (l’analyse et la compréhension). Le mental devient alors plus juste,mieux adapté et outil d’un fonctionnement plus respectueux de soi.

Un deuxième avantage (et non des moindres) de l’expérimentation sensorielle, est qu’elle offre un rapport renouvelé à la temporalité. En termes plus simples, pour accéder à ses sens, on passe obligatoirement par la case présent. Nos sens ne sont accessibles que dans le moment présent. Et qui dit présent dit lieu de paix, lieu de tous les possibles, lieu de rencontre.

Je m’explique : le  moment présent est le seul lieu dans lequel le mental (vous savez, les pensées qui tournent en rond, qui nous empêchent de profiter, d’avancer, qui nous tirent en arrière) n’a plus aucune prise sur nous faute de carburant puisqu’il n’y a plus ni passé (regrets, tristesse, émotions figées par les traumatismes non digérés) ni projection future potentiellement stressante (peur de ne pas réussir, de ne pas respecter les délais, de souffrir, de mourir…). Le lieu du présent s’affranchit de tout contrôle mental, de toute influence du passé ou du futur. Il devient donc lieu de tous les possibles. un lieu où l’on se donne la possibilité de capter l’information pré-réflexive, celle qui vient de naître, qui n’a pas encore été déformée, remodelée au gré de nos pensées influencées. On accède alors à la pensée juste, la pensée créatrice, la pensée libre, la pensée parfaite et les décisions, puis les actions qui en découlent, sont adaptées et respectueuses de ce que nous sommes dans notre globalité corps-esprit.

Se connecter à ses sensations en conscience, donc à la justesse harmonieuse de son corps biologique, équivaut donc à connecter directement son esprit au message corporel juste. Il n’y a plus d’intermédiaire, plus d’interférence entre le corps, ses messages de vie et l’esprit et son potentiel extraordinaire.

Se connecter à son présent c’est aligner le corps ressenti et le corps pensé. Ils entrent ensembles au même instant dans la captation du moment créateur et du lieu de la création. La rencontre simultanée se fait parce-que la captation sensorielle se donne exactement au même moment que la compréhension qu’elle offre. Le corps offre au mental sa perfection intrinsèque et le mental offre au corps sa compréhension immanente de ce vécu. Mon passé, mon futur et mon présent ne forment plus qu’une entité neutre libérée de la temporalité et du jugement, une entité purement informative, presque autonome, créatrice de vie.

Je dirais que la conscience corporelle, la remise en lien du corps et de l’esprit, l’accès à ses besoins fondamentaux se donnent par des processus complémentaires, indissociables et tous irrémédiablement potentialisés par une présence attentive :

  • un choix (sorte de positionnement, d’alignement de son intention avec ses besoins profonds) : percevoir, ressentir ses sens dans son corps ;
  • une action (qui lance le processus de manière concrète) : Méditation de Pleine Présence, Gestuelle Sensorielle, pratiques de Pleines Conscience, accompagnement manuel en Pédagogie Perceptive, Réactualisation Emotionnelle (EMDR) et toutes les pratiques psycho-corporelles conscientes (Sophrologie, tai-chi, Qi Gong, Yoga*…) ;
  • et des pensées accueillies dans le lâcher-prise et la confiance. Pensées qui se verront elles mêmes assorties d’une action qui viendra valider la démarche de conscientisation (travail de verbalisation et/ou d’écriture).

En conclusion, ma pratique sur moi même et sur les personnes que j’accompagne me démontre qu’il est possible de sortir du cercle infernal de la souffrance et d’installer un bien-être durable. Car cette nouvelle conscience induite par un travail assidu et des outils adaptés, outre le fait qu’ils interviennent directement sur le symptôme et l’origine de la souffrance, permettent également de l’appréhender de manière nouvelle. Notre perception de nous même change et notre perception de la souffrance change également. Cette possibilité requiert bien sûr un travail régulier qui doit s’installer dans une philosophie de vie durable.

Et, Bonne nouvelle, comme je le disais plus haut, après le premier pas, vient le deuxième… Les pas s’enchaînent, se délient au fil de notre ouverture à notre nouvelle conscience et de l’effort du début nous entrons dans le plaisir du mieux s’aimer, mieux se respecter, mieux vivre, mieux profiter. L’harmonie, la paix, la joie se donnent un peu plus chaque jour, à l’intérieur et à l’extérieur de nous. Alors, continuons d’avancer et prenons soin de nous, en conscience !

cette liste n’est pas exhaustive. 

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne

Pour aller plus loin : LE CORPS – Un incontournable de l’éveil

Voici une méditation pour apprendre à transformer et à vous libérer de votre souffrance :

Image de prévisualisation YouTube

 

Bibliographie : Voici quelques livres qui m’ont permis de mieux cerner certains sujets.

Neurosciences et conscience cellulaire : Antonio Damasio – L’autre Moi-Même

Neurosciences et lien corps-esprit : Collectif – Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner

Importance du moment présent : Eckhart Tolle – Le pouvoir du moment présent & Nouvelle terre

Rapport à la maladie et à la souffrance : Guy Corneau – Revivre ; Moussa Nabati – La dépression une maladie ou une chance ?

Relation corps-esprit : Danis Bois - le moi renouvellé ; Êve Berger – le mouvement dans tous ses états ;Thierry Janssen – La solution intérieure : vers une nouvelle médecine du corps et de l’esprit ;

Rapport à la temporalité et au corps : Danis Bois – Le sensible et le mouvement

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Sortir de la souffrance selon Eckhart Tolle

14 juillet 2015

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 bonheur (1)Sortir de son identification au passé

« …le corps de souffrance existe en raison de certaines choses qui se sont produites dans le passé. C’est le passé qui vit en vous, et si vous vous identifiez au corps de souffrance, vous vous identifiez par la même occasion au passé. L’identité de victime est fondée sur la croyance que le passé est plus puissant que le présent, ce qui est contraire à la vérité. Que les autres et ce qu’ils vous ont fait sont responsables de ce que vous êtes maintenant, de votre souffrance émotionnelle ou de votre incapacité à être vraiment vous-même. La vérité, c’est que le seul pouvoir qui existe est celui propre à l’instant présent : c’est le pouvoir de votre présence à ce qui est. Une fois que vous savez cela, vous réalisez également que vous-même et personne d’autre êtes maintenant responsable de votre vie intérieure et que le passé ne peut pas l’emporter sur le pouvoir de l’instant présent… »

Sortir de son identification à « sa » souffrance. je ne suis pas ma souffrance et ma souffrance n est pas moi. elle est extérieure a moi. Requalifier SA souffrance par LA souffrance

« …tant et aussi longtemps que vous vous créerez une identité quelconque à partir de la souffrance, il vous sera impossible de vous en libérer. Tant et aussi longtemps que le sens de votre identité sera investi dans la souffrance émotionnelle, vous saboterez inconsciemment toute tentative faite dans le sens de guérir cette souffrance ou y résisterez d’une manière quelconque…. »

Prendre conscience : poser une distance entre son émotion et soi-même : Je ne suis pas mon émotion, je vis une émotion

« …si vous pouvez ressentir vos émotions, c’est que vous n’êtes pas loin du corps subtil radieux qui se trouve juste en dessous. Si vous êtes principalement dans votre tête, la distance est beaucoup plus grande, car vous devez d’abord ramener la conscience dans le corps émotionnel avant de pouvoir atteindre le corps énergétique. S’il n’émane aucune joie, aucun amour, aucune présence totale ni aucune ouverture envers tous les êtres, alors il n’y a pas illumination… » 

Renoncer au jugement c’est gagner un espace de conscience, de clairvoyance

« …d’un côté, le jugement amène à associer le comportement inconscient d’une personne avec ce qu’elle est en réalité ou, de l’autre, à projeter votre propre inconscience sur l’autre personne et à prendre cette projection pour ce que cette personne est en réalité. Renoncer au jugement ne signifie pas que vous ne sachiez pas reconnaître une dysfonction ou l’inconscience quand vous les voyez. Cela veut dire que vous êtes « celui ou celle qui reconnaît » au lieu d’être « celui ou celle qui réagit » et qui juge. Vous serez alors totalement libéré de la réaction ou vous réagirez en reconnaissant que vous le faites, créant ainsi un espace ou vous observerez la réaction et lui permettrez d’être… »

Sortir de la dépendance pour reconnaître et accueillir le message de sa propre souffrance, en comprendre le sens pour mieux s’en affranchir

 « …Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à votre propre souffrance et à la vivre. Celle-ci commence et finit dans la souffrance. Quelle que soit la substance à laquelle vous êtes accroché – l’alcool, la nourriture, les drogues légales ou illégales, ou bien une personne –, vous vous servez de quelque chose ou de quelqu’un pour dissimuler votre douleur. C’est pour cette raison qu’après l’euphorie initiale il y a tellement de tourments et de souffrance dans les relations intimes. Mais ces dernières n’en sont pourtant pas la cause. Elles font simplement ressortir la souffrance et le tourment qui se trouvent déjà en vous. Toutes les dépendances agissent ainsi. Toutes les dépendances atteignent un point où elles n’ont plus d’effet sur vous, vous ressentez alors la souffrance plus intensément que jamais… »

Ces réflexions sont tirées du livre « Le pouvoir du moment présent » de Eckhart Tolle

La Méditation de Pleine Présence, la Gestuelle Sensorielle, le travail d’écriture, de verbalisation accompagnée basée sur une écoute et une mise en sens de ses sensations corporelles… Autant d’outils utilisés et enseignés en Pédagogie Perceptive ou Somato-psychopédagogie pour accéder à une présence et/ou conscience suffisante pour entendre, comprendre et sortir de sa souffrance.

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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Relience, pour que le lien nous construise autrement

3 avril 2015

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imagesCe blog est le fruit d’un cheminement personnel commencé à ma naissance (et très certainement avant) et qui s’est enrichi de toutes les nouvelles naissances à moi-même qui m’ont portée vers ce que je suis en cette seconde. Un blog qui réunit les liens de mes rencontres, de mes apprentissages, de mes découvertes, de mes expériences, de mes quêtes, de mes réflexions autour de la vie…

Un blog dans lequel je regroupe des documents, des vidéos, des audios, des articles, des extraits de livres, des témoignages, des expérimentations personnelles, des fiches conseils, des citations, des analyses autour de l’actualité et les messages que je canalise de la Conscience Universelle..… sur les thèmes du lien corps/esprit, la méditation, les sciences quantiques, les neurosciences, l’épigénétique, la santé globale, la bio-énergie, les pratiques énergétiques, les pratiques psycho-corporelles, la spiritualité, le développement personnel, la réalisation de soi,

Un blog qui me permets d’exprimer et de partager mon métier, ma philosophie, mes expériences, celles des autres, les messages que je reçois et « un peu » de mon coeur.

Un blog qui s’appelle CLAIRERELIENCE parce que pour moi le LIEN est essentiel à notre commune humanité : Il est ce mouvement de l’un vers l’autre ; il est ce fil de soi à soi ; il est cette énergie de nous vers le Plus Grand qui s’inscrit dans notre matière, notre incarnation, notre esprit, dans la vivence qui nous habite et qui nous entoure ; Il est l’ENERGIE de vie qui nous crée à chaque seconde, nous humains mais aussi toute intention de vie, de mouvement, d’existence présente, passée et à venir, tout ce que nous percevons ou ne percevons pas, tout ce que nous comprenons et tout ce que nous ne comprenons pas encore, tout ce qui est ; Il est la CREATION à l’état pur et tout ce que cela implique de possibles ; Et il est l’AMOUR sans lequel rien n’existerait.

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Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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Gymnastique Sensorielle, une clé du renouvellement de soi

15 mars 2015

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Lenteur, attention, intention, respect, auto-empathie…

cache_2446774528La GYMNASTIQUE SENSORIELLE est basée sur une lenteur extrême respectueuse des rythmes et de la biomécanique physiologiques naturels.

Elle permet d’entrer dans une relation nouvelle et intime avec soi-même et de devenir progressivement autonome dans la prise en charge de sa douleur et/ou de son stress. Le mouvement a également une fonction antalgique (libération des hormones du plaisir).

L’éducation du geste proposé dans l’auto-empathie, la lenteur, la globalité, et l’attention posée sur sa perception proprioceptive et sensible engagent une action sur la plasticité neuronale liée au schéma corporel.

Cette démarche induit alors un enrichissement des perceptions, un nouveau rapport à soi, une meilleure connaissance de soi. L’adaptation à son environnement et à sa vie devient alors plus juste et plus en cohérence avec ses besoins fondamentaux.

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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Somato-psychopédagogie – Accéder au renouvellement de soi : s’accueillir et ne pas résister

15 mars 2015

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Témoignage de J. à l’issue d’une séance d’accompagnement manuel en Somato-psychopédagogie - 14 mars 2015

respire-saudável« Je suis en train de me dissoudre, de me décrisper. Cette sensation me replace chez moi, dans cette matière réelle qui me constitue. Depuis un certain temps je ne sentais plus rien, je n’accédais plus à rien de moi, j’étais débranchée de chez moi.

Dans cette séance, j’ai appris l’importance de laisser s’accumuler les tensions et, transposé à ma vie, me laisser vivre mes problèmes… Après, c’est la libération. Cette accumulation me sert à relancer les belles choses. En m’appuyant sur cette tension qui est ma source, mon point de force, de connaissance, je m’appui sur ma douleur, la tension, l’encombrement pour mieux me libérer.

La manière d’y accéder c’est d’accueillir, de ne pas résister, la prendre comme elle est. Ceci me mène vers « l’accueillir sans peur, sans résistance ». Cet accueil me mène au changement de ma composition, de ma matière. Je retrouve alors ma réalité par une fluidité. Je retrouve alors la possibilité de l’amour puisque je sens que ma matière est amour. »

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Pédagogie Perceptive : Contribution de la méthode Danis Bois dans l’éducation somatique

19 février 2015

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Ce texte réalisé par Hélène Bourhis est un compte rendu et une synthèse de la conférence de Danis Bois à Rio de Janeiro sur le thème : « la contribution de la méthode Danis Bois dans l’éducation somatique»

 » Pour permettre au public de comprendre le positionnement scientifique de Danis Bois par rapport à l’éducation somatique, ce chercheur retrace tout d’abord son parcours professionnel. Il a traversé plusieurs paradigmes, le paradigme biomédical en tant que physiothérapeute et ostéopathe à partir duquel il a formulé la fasciathérapie, celui des sciences de l’art performatif où il a développé une nouvelle compréhension du mouvement entrevu sous l’angle de la subjectivité et de l’expressivité appliquée à la danse et au théâtre, le paradigme des sciences de l’éducation où il a développé une psychopédagogie de la perception. Aujourd’hui, son intérêt porte sur la philosophie et plus particulièrement la phénoménologie du Sensible.

À chacune des étapes de son parcours il remarque les disparités perceptives qui apparaissent chez les personnes sollicitées à témoigner de leur expérience corporelle au contact du toucher manuel, de la gestuelle intériorisée ou de la méditation introspective. Certaines personnes ont la capacité de témoigner facilement de leur ressenti corporel tandis que d’autres semblent avoir une « pauvreté perceptive ». Afin de comprendre ce phénomène il mène des recherches qualitatives sous la forme de questionnaires, d’entretiens et de récits de formation. Ces travaux sont réalisés dans le cadre universitaire du Centre d’études et de recherches appliquées à la psychopédagogie perceptive (CERAP) qu’il dirige à l’Université Fernando Pessoa de Porto et qui est affilié à un laboratoire de neurosciences[1].

Le questionnement premier de Danis Bois porte sur l’éducabilité de la perception et plus particulièrement la perception de soi, dont l’étude est peu présente dans la littérature scientifique contrairement aux études sur la perception appliquée à la saisie du monde et des objets. C’est donc sur cette base qu’il ouvre le débat autour de la question : Peut-on éduquer la perception de soi comme on éduque un rapport aux mathématiques par exemple ?

Pour répondre aux disparités perceptives observées, Danis Bois propose des tâches éducatives à médiation corporelle qui sollicitent fortement les ressources attentionnelles, les capacités à saisir les informations internes en temps réel de l’action et à donner une réponse immédiate adaptée afin de réguler les actions. Les dispositions perceptives dont il est question ont fait l’objet d’une recherche doctorale menée à l’université de Paris 8 (Bourhis 2012) mettant en lumière une forme d’intelligence sensorielle qui permet d’entrer en dialogue avec l’expérience interne vécue. Dans ce contexte, la perception devient synonyme de « s’apercevoir », donnant lieu à un « je me perçois pensant », « je me perçois sentant », et « je me perçois agissant ».

Sur cette base, Danis Bois propose de mettre l’accent sur les points de convergence entre la MDB et l’éducation somatique en de relever quelques points de spécificité de la MDB permettant de mettre en relief l’apport de la perception de soi corporéisée dans l’éducation somatique.

Les points de convergence entre la Méthode Danis Bois et l’éducation somatique

Danis Bois souligne que l’éducation somatique comme la MDB ne s’adresse pas en priorité aux pathologies, mais à la personne en tant que sujet de sa vie, une personne qui a les moyens de trouver la solution à ses problèmes.

Un second point de convergence concerne la place du corps dans ces méthodes. La MDB comme l’éducation somatique s’adresse à l’intelligence du corps, c’est pourquoi il est question dans ces deux pratiques, d’accompagnement à médiation corporelle.

Un autre point commun concerne un objectif important de l’accompagnement visant à permettre à une personne de devenir plus consciente de son corps en sollicitant la perception corporelle.

Enfin et surtout, Danis Bois relève que l’éducation somatique comme la MDB, fait du corps un lieu d’expérience à partir duquel la personne apprend à déployer des stratégies d’adaptation nouvelles.

Les points de spécificité de la MBD faisant de cette méthode une approche complémentaire de l’éducation somatique

Rappelant les propos de Christine Delory Monberger qui s’interroge sur la place du corps dans les processus d’apprentissage : « Quelle part prend le corps dans les processus d’apprentissage ? Qu’est ce que signifie apprendre au niveau du corps ? Comment les expériences du corps participent-elle à la formation de soi ? »  Danis Bois souligne combien ces questions sont fondamentales pour l’éducation somatique comme pour la MDB dont les travaux contribuent à éclairer cette série de questions.

Le laboratoire du CERAP s’est donc intéressé à la perception et notamment à la perception corporelle. L’un des objets de recherche de ce laboratoire concerne l’étude des potentialités perceptives dans les processus d’apprentissage éducatif, soignant et existentiels. En réponse à la phrase de Spinoza : « Nul ne sait ce dont est capable le corps », Danis Bois prolonge cette pensée et y introduit l’idée que « nul ne sait ce dont la perception est capable ». Puis il précise le débat à travers l’interrogation : « de quelle perception parlons-nous ? ». Par exemple, chacun sait que son corps est bien le sien et non celui de quelqu’un d’autre. Il ne s’agit pas seulement de conscience, mais de la perception de soi. De la même façon chacun sait que sa pensée est la sienne et non celle de quelqu’un d’autre, chacun sait aussi que lorsque qu’il se souvient de quelque chose ce n’est pas le souvenir de quelqu’un d’autre mais c’est bien le sien. Danis Bois affine son argumentation en abordant la perception qui l’intéresse tout particulièrement, à savoir la perception de soi à travers le tact interne à partir duquel s’est déployé le modèle de la perception du sensible. L’étude de cette perception a donné lieu à la spirale processuelle du rapport au corps sensible (Bois, 2007) qui répertorie les étapes de découverte des différents contenus de vécus corporels (chaleur, profondeur, globalité, présence à soi, sentiment d’existence). Notre conférencier interpelle l’auditoire en sollicitant la réflexion sur le thème : quel est selon vous l’organe le plus pertinent capable de saisir ce qui se donne dans l’immédiateté de l’expérience ? Il donne lui même la réponse en précisant que la perception est la fonction spécialisée dans la saisie de l’immédiateté. L’immédiat traduit ce qui se donne sans délai et sans médiation réflexive.

Cette dimension perceptive et immédiate introduit la question suivante : « comment le sujet apprend de l’expérience immédiate ? » Ce domaine a été peu étudié dans les sciences de l’éducation, probablement sous l’influence de Bachelard pour qui le sens premier ne porte pas de connaissance, privilégiant de ce fait le retour réflexif comme source de connaissance scientifique. Apprendre de l’immédiateté, tel que cela est proposé dans le paradigme du sensible, révèle une discordance avec le point de vue de Bachelard. En effet, pour Danis Bois il est possible d’optimiser le rapport à l’immédiateté et d’améliorer la saisie du sens qui se donne en temps réel de l’expérience. Dans cette perspective, le sens se donne davantage qu’il ne se construit et c’est sur ce fond perceptif que se déploie l’apprentissage à médiation corporelle. Cette praxis s’inspire de la phénoménologie pour laquelle la perception n’est pas seulement dévolue à la saisie du phénomène, mais porteuse de connaissances qui se donnent avant tout jugement. Cette posture fait écho à la pensée de Merleau-Ponty : « La fonction essentielle de la perception est de fonder et d’inaugurer la connaissance. » ou encore : « Percevoir, dans le sens plein du mot, qui l’oppose à imaginer, ce n’est pas juger, c’est saisir un sens immanent au sensible avant tout jugement ».

La praxis phénoménologique de la MDB

Le CERAP étudie spécifiquement la place de la perception phénoménologique dans les situations d’apprentissage corporel et les tâches éducatives proposées dans la MDB s’inspirent de ce courant. Les mises en situation d’apprentissage proposées visent à permettre à une personne de capter, de saisir ce qui se passe en temps réel de l’action en entrant en résonance avec les tonalités internes vécues et conscientisées. Ici, il ne s’agit pas seulement pour la personne de percevoir le monde ou les choses situées à l’extérieur d’elle, mais de percevoir ce qu’elle vit à l’intérieur d’elle-même au cœur de sa chair dans l’instant présent. Le cogito « je pense donc je suis » de Descartes s’enrichit d’un « je sens donc je suis ». Dès lors, la perception ne consiste pas simplement à percevoir quelque chose, à sentir quelque chose, mais elle met en scène un sujet qui s’aperçoit, se ressent et s’éprouve. Finalement, la perception dans sa dimension active permet simultanément de saisir le monde et de l’incarner dans sa chair, mais plus encore, elle est un véritable toucher interne par lequel nous nous éprouvons nous mêmes. « C’est de cela dont il s’agit et c’est cela que nous essayons d’éduquer. Non pas percevoir, mais se percevoir, non pas sentir, mais se ressentir. Peut-on mieux se ressentir ? Peut-on mieux percevoir sa pensée ? voilà l’enjeu de notre approche et nous utilisons pour cela le vécu du corps » (D. Bois)

Pour parvenir à éduquer cette fonction perceptive, l’instrument pratique utilisé en premier est le toucher manuel de relation. Dans l’éducation somatique versus MDB, le toucher manuel permet à la personne touchée de se ressentir dans ses sensations. Les chercheurs du CERAP ont analysé les témoignages des personnes qui rapportent ce qu’elles vivent à l’intérieur de leur corps au contact du toucher. Ces travaux ont donné lieu dans la thèse de doctorat de Danis Bois à un modèle d’éducation perceptive appelé la spirale processuelle du rapport au corps sensible (Bois, 2007) qui a été abordée plus haut.

Le deuxième outil proposé par la MDB est une expressivité gestuelle basée sur la lenteur du mouvement qui permet à la personne de soigner la présence à son corps et par conséquent à elle-même. De nombreuses études scientifiques, notamment en neurophysiologie, montrent que dans le mouvement lent (en rampe), il existe une assistance proprioceptive durant tout le trajet du geste permettant de modifier à tout moment son orientation, ce qui n’est pas le cas pour le geste effectué à vitesse normale ou rapide (ballistique).

Dans la MDB l’apprentissage du geste prend appui sur cette assistance proprioceptive. Mais de plus, sur ce fond perceptif, la personne soigne la présence à son geste grâce au recrutement d’une attention profonde qui l’invite à rester présente à elle-même dans son action.

Ce qui intéresse la pédagogie de la MDB, c’est de focaliser l’attention de la personne sur ce qu’elle ressent durant le geste. Il y a donc un double regard qui se déploie, l’un vise le geste dans ses paramètres objectifs (vitesse, orientation, amplitude et cadence) et l’autre dans ses paramètres subjectifs. Si la personne réalise lentement son geste, elle peut se décrire à elle même le contenu de son mouvement en temps réel de l’action et développer ainsi une « pensée kinesthésique » qu’elle peut aussi verbaliser. C’est à partir de cette qualité de présence organique et sensible que se construit le processus éducatif. Danis Bois cite William James pour montrer l’importance de l’organicité sensible dans l’apprentissage qui met en scène l’expérience du corps : « Il m’apparaît évident que m’enlever toute la sensibilité de mon corps serait m’enlever toute la sensibilité de mon âme, avec tous mes sentiments, les tendres comme les énergiques, et me condamner à traîner une existence d’esprit pur qui ne ferait que penser et connaître » (1924, p. 505)

Dans un registre plus expérimental, Danis Bois relate une étude qu’il a menée sur 100 participants spécialistes du mouvement. Il leur était demandé de réaliser un mouvement de flexion puis un mouvement d’extension lente du tronc. Après avoir réalisé le geste trois fois, il fut demandé aux personnes de décrire ce qu’elles avaient conscientisé dans leur mouvement. Aucune ne mentionna la présence de composantes linéaires dans le geste circulaire qui est pourtant constitutive du geste. En effet, chaque mouvement circulaire (flexion, extension, inclinaisons latérales) du tronc est toujours associé à une ou plusieurs composantes linéaires. Prenons l’exemple de la flexion du tronc : le mouvement qui domine dans l’observation extérieure est l’enroulement du tronc vers l’avant. Toutefois, cette flexion ne serait pas possible sans les composantes linéaires de recul et de verticalité basse. On retrouve ce phénomène de contre-mouvement dans l’extension de la colonne vertébrale où le mouvement de circularité postérieure est associé aux composantes linéaires d’antériorité et de verticalité haute du tronc. Les mouvements d’inclinaison de la colonne vertébrale sont eux aussi associés à une composante linéaire de transversalité en sens inverse de l’inclinaison.

Ainsi, l’action éducative préconisée dans la MDB invite à entrer en relation de présence avec les composantes linéaires du geste (les implicites du geste) grâce à la lenteur ce permet à la personne d’expliciter les contenus cachés de son geste et d’enrichir la présence à elle-même. « En procédant ainsi,précise Danis Bois, la personne se rapproche d’elle même, elle se ressent plus fortement. Elle découvre un sentiment d’existence organique à partir duquel elle déploie une nouvelle façon d’exister pour elle même et pour autrui. ».

La MDB utilise un autre instrument qui est l’introspection sensorielle, une forme de méditation qui sollicite tous les sens et plus particulièrement le tact interne. Il s’agit là, comme le dit W. James de scruter « les eaux vives de la conscience » grâce à une description introspective ; « Plus je scrute mes états intérieurs, plus je me convaincs que les modifications organiques dont on veut faire les simples conséquences et expressions de nos affections, les passions ‘fortes’ en sont au contraire les tissus profond, l’essence réelle » (1924, p. 505). Simple à pratiquer, elle sollicite les organes des sens au sein d’un protocole qui dure 20 minutes.

Le dernier outil de la MDB est l’entretien verbal mené sur le mode de la « directivité informative », qui invite la personne à décrire ce qu’elle ressent pendant la séance ou tout de suite après. Le dialogue qui s’instaure entre le praticien et la personne crée un lien de réciprocité favorable à une réflexion vive, riche et féconde puisqu’elle est encore animée par la force vivante de l’expérience que la personne sensible vient de vivre.

[1] PUC-Rio Pontifícia Universidade Católica do Rio de Janeiro : http://www.puc-rio.br/index.html

En conclusion

En conclusion, Danis Bois souligne l’importance du rapport au corps comme source de connaissance et vecteur de la construction de soi. Les savoirs développés à travers l’éducation somatique sous toutes ses formes plaident pour une approche somato-sensorielle de l’accompagnement. Le mode opératoire d’accompagnement proposé par la MDB favorise la mise en sens de la subjectivité corporelle sur la base de l’expérience d’un vécu corporel particulier et inédit, le vécu du sensible. Dans cette perspective le sensible résulte d’un rapport conscientisé au présent qui convoque un éprouvé corporel ; celui ci se donne sous la forme d’une subjectivité incarnée, livrant un sens provisoire et non réfléchi qui évoluera avec le temps. Pour cela, il faut apprendre à la personne à entrer en relation avec l’immédiateté de son expérience corporelle. Les contenus de vécu corporels ne sont donc pas seulement des perceptions du corps, ils sont aussi porteurs de sens pour le sujet lui même, et porteurs d’un nouveau type de connaissance à partir duquel se déploie le mode opérationnel éducatif. Cela implique une éducation perceptive qui permet de rétablir le dialogue entre le psychisme et le corps. C’est là que réside très probablement l’apport le plus important de la MDB dans l’éducation somatique.

Enfin, avant de laisser la parole au public, et d’animer le riche débat qui a suivi, Clarice Nunes docteur en sciences humaines du PUC-RJ[1] membre de l’équipe pédagogique qui diffuse la méthode Danis Bois au Brésil aux côtés d’Armand Angibaud et Simone Nobre, a posé des questions essentielles sur le processus de la modifiabilité perceptivo-cognitive, sur la place de la psychopédagogie perceptive dans les institutions éducatives et la nécessité de créer des liens entre la théorie et la pratique.

 

Bibliographie

Bois D., 2007. Le corps sensible et la transformation des représentations chez l’adulte : vers un accompagnement perceptivo cognitif à médiation du corps sensible, thèse de doctorat européen, université de Séville, sous la direction d’Antonio Morales et d’Isabel Lopes Gorriz.

Bois D. & Austry D. (2007) Vers l’émergence du paradigme du sensible. Réciprocités N°1 pp. 6-22. (www.cerap.org)

Bourhis H. (2012) Toucher manuel de relation sur le mode du Sensible et Intelligence sensorielle. Thèse de Doctorat dirigée par Jean Louis Le Grand, Université Paris VIII.

James W. (1924), Précis de psychologie, Paris : Marcel Rivière

Merleau-Ponty M., 1945. Phénoménologie de la perception. Paris : Gallimard.

Accédez au site personnel de Danis BOIS et découvrez le texte original

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Les clés pour comprendre la Somato-psychopédagogie

3 février 2015

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Lors de l'accompagnement manuel, le somato-psychopédagogue procède à une écoute douce et à des mobilisations tissulaires en apposant ses mains sur les différentes zones du corps. ©DR/Les Carroz.

Cette technique en vogue est centrée sur les liens entre le corps, le mouvement, l’action et la pensée. Elle forme à l’intelligence corporelle pour notamment nous aider à affronter les moments difficiles de la vie, le mal-être psychique ou physique, ou tout simplement à poursuivre une quête de mieux-être.

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La somato-psychopédagogie, a pour but d’ »évacuer les tensions », de « soulager les maux du corps et de l’esprit » et d’ »apaiser les souffrances psychiques et les douleurs physiques ». 
Cette pratique est centrée sur l’inter-influence entre le corps et le psychisme : d’une part le corps a un impact sur la vie psychique et d’autre part la vie psychique agit sur le corps. 

Elle permettrait de venir à bout de la perte de vitalité, la fatigue chronique, la douleur physique et psychosomatique, les souffrances psychiques et le mal-être en général ou encore les effets du stress et du surmenage (tensions musculaires, oppression, malaise vagal, irritabilité, atteinte de la concentration…), les troubles du sommeil, l’anxiété et les états dépressifs. 

On la retrouve également dans l’accompagnement de la grossesse et du post-partum.

Elle peut également être d’une aide précieuse pour affronter des moments difficiles, faire face à la maladie et au mal-être. A moins d’être simplement en quête de mieux-être. 

Car la Somato-psychopédagogie nous apprend – comme le laisse entendre son nom – à reconnaître et prendre en compte les effets de la pensée sur le corps. Elle s’appuie sur 4 techniques, certaines demandant la participation « active » du patient.

Mouvements simples mais inhabituels

Lors de l’accompagnement manuel, le somato-psychopédagogue procède à une écoute douce et à des mobilisations tissulaires en apposant ses mains sur les différentes zones du corps. 

Il libère ainsi les zones de tension et d’immobilité dans le corps. Puis il rétablit une mouvance homogène et cohérente dans l’ensemble du corps. 

La gymnastique sensorielle est constituée de séquences de mouvements simples mais inhabituels. 

Elle sollicite la globalité du corps et met la personne en relation avec son geste. A la fois soignante et éducative, cette gymnastique apprend à se prendre en charge dans les situations de stress. Elle peut être pratiqué en individuel ou en groupe. 

Lors de l’entretien verbal, le praticien invite à décrire ses émotions, son ressenti, ses réflexions à partir de l’expérience corporelle. 

Il s’agit ensuite d’en comprendre le sens et le lien avec son quotidien pour éventuellement mettre en œuvre de nouvelles stratégies. On revoit par exemple sa façon d’appréhender le temps lorsque on a du mal à apprécier l’instant présent ou que l’on est toujours en retard. 

Enfin, l’introspection sensorielle apprend à être à l’écoute de soi, à entrer en relation avec son mouvement interne. On est assis immobile, silencieux, attentif aux consignes du praticien. Les capacités cognitives sont exacerbées. 

Au fil de la séance, on se relâche ; le sentiment d’existence est plus fort ; on s’ancre dans un état de solidité indépendant des éléments extérieurs.

Article issu du site Tourmag.Com - Lire l’article d’origine

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