Archives des tags : Neurosciences & psychologie

Renforcer les neurones du bonheur

18 août 2017

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854b2a760fc46f83aec579d909337640« De temps à autre, le bien-être traverse nos vies. Si vous en prenez conscience et le savourez, autrement dit si vous vous rendez présent à cet instant, vous le transformez en un sentiment de bonheur beaucoup plus puissant, qui va laisser une trace profonde dans votre cerveau, où il se trouvera « câblé », « fixé », « enregistré » (ces mots sont approximatifs) quelque part dans vos réseaux synaptiques et neuronaux. Cette trace vous sera désormais disponible, comme un souvenir accessible qui pourra vous donner un influx de vitalité positive, quand le contexte devenu difficile l’exigera. » Christophe André

Ce passage est extrait du livre : « votre cerveau n’a pas fini de vous étonner »

Je rajouterais que ces petits moments de bonheur, remémorés et savourés en conscience, le soir avant de dormir, ont la même efficacité au niveau du cerveau que les moments vécus en direct – Le cerveau ne fait aucune différence entre la réalité et la pensée – Le cerveau crée alors de nouvelles connections neuronales tournées vers la joie et le positif. La psychologie positive utilise cette technique auprès de personnes atteintes de dépression avec des résultats très positifs. Plus vous la pratiquerez (chaque soir si possible) et mieux vous irez.

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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La révolution de l’éducation – Céline Alvarez

26 avril 2017

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Céline Alvarez

 

« …J’ai vu l’être humain, sa lumière, l’amour et la joie qui le traversent. Et surtout, j’ai compris une chose fondamentale : tout cela ne peut pas être enseigné. Nous devons simplement lui laisser la place de s’exprimer, et le guider avec l’admiration et le respect les plus profonds… »

 

-Céline Alvarez-

 

Je veux dans cet article, vous partager  les extraits d’un  livre qui m’a particulièrement touché par sa justesse, la pertinence et l’humanité de sa démarche. Il me semble un formidable point d’appui pour  aider nos enfants et nous même à mieux préparer l’avenir de notre monde.

Ce livre et l’expérience  qui l’a motivée exprime avec clarté et simplicité la démarche d’apprentissage des jeunes enfants et ses principales clés de réussite : L’ouverture au potentiel inné d’altruisme, de reliance et de désir intrinsèque d’apprendre du petit humain.

Ce livre de Céline Alvarez : « Les lois naturelles de l’enfant : La révolution de l’éducation », nous offre un réel et formidable outil de découverte, de compréhension et de pédagogie lié au fonctionnement et au potentiel insoupçonnés de l’humain tant sur le plan social (l’environnement extérieur et le rapport à autrui), cognitif (l’intelligence et la psychologie) que neuro-physiologique (la biologie, le fonctionnement du cerveau et l’intelligence corporelle et émotionnelle).

Je vous en partage ici quelques extraits qui m’ont particulièrement parlé. Compte tenu de la richesse de l’enseignement de cet ouvrage je vous en proposerai certainement d’autres extraits dans un ou plusieurs autres articles sur ce même blog. Mais je conseillerais à tous, parents, enseignants, accompagnants d’enfants (et d’adultes également car nous avons tous été des enfants), thérapeutes… de le lire dans son intégralité car il est une source d’information très riche et très clair de notre fonctionnement et de nos besoins fondamentaux d’êtres humains. Et, vous l’aurez sans doute remarqué, il m’a vraiment plus qu’enthousiasmé.

Vous trouverez également en bas de cet article les liens vers plus d’extraits et le site de Céline Alvarez qui détaille plus avant l’expérience, les outils pédagogiques et les moyens de mettre en oeuvre par vous même ce type d’enseignement révolutionnaire et pourtant si évident.

Céline-Alvarez-Les-lois-naturelles-de-lenfant

« …Vous, parents, qui lisez ce livre et qui pensez que votre enfant est extraordinaire, particulièrement doué et unique : vous avez raison. Nos enfants sont doués, extraordinaires et uniques. Et si notre école n’est pas capable de mettre un genou à terre et de servir l’expression de cette humanité naissante, alors elle se prépare à de grandes difficultés. Car l’être humain ne peut plus attendre, ses potentiels doivent maintenant être libérés et rayonner de leur pleine puissance. « Tu es, devrions-nous dire à l’enfant, un être naturellement doué de raisonnement, d’empathie, d’imagination, de créativité, de générosité ; je n’ai rien à créer moi-même en toi, tu possèdes déjà tout cela à l’intérieur… »

« …Enseignants, ATSEM, directeurs d’école, voici mon message. Vous êtes les experts. Vous êtes sur le terrain depuis des années. Vous savez déjà intuitivement ce qu’il faudrait faire pour nos enfants. C’est tout l’objet de ce livre : vous dire que vos intuitions sont justes, que vous avez raison, et vous encourager à poursuivre les changements que vous avez déjà initiés. Nous sommes de plus en plus nombreux. Avançons, chacun à son rythme, apportons les améliorations qui nous semblent possibles et nécessaires, progressivement. Travaillons en lien avec les mairies et les circonscriptions pour recréer des lieux d’apprentissage vivants, dynamiques et propices à l’épanouissement de tous – tant celui des enseignants que celui des enfants… »

« …Il est fondamental de comprendre que notre tâche principale n’est pas « de faire quelque chose », et d’inventer une autre nouvelle « méthode » ; il nous appartient essentiellement de ne pas interférer avec celle de l’enfant, et de respecter ses lois et directives intérieures. Notre rôle d’adulte consiste véritablement à les connaître afin de ne plus les court-circuiter… »

« …Comment ne pas comprendre que nous inhibons et dévions les comportements prosociaux dès le plus jeune âge – et que nous continuons à le faire à l’âge adulte ? Comment ne pas voir que nous semons ce que nous déplorons par la suite ? En n’obéissant pas à cette loi qui exige que les êtres humains s’épanouissent dans la reliance, nous vivons collectivement en sous-régime empathique, mais également en sous-régime cognitif, en sous-régime métabolique, et en sous-régime créatif… Nous méconnaissons nos potentiels réels… »

« …Regardons nos enfants et rappelons-nous qu’ils sont faits de joie, d’amour, d’empathie. Ils sont fondamentalement mus par des élans altruistes, généreux, ce sont des sauveurs du monde, d’ardents défenseurs des plus démunis. Nous le savons – mais nous l’oublions. Nous l’oublions parce que ces êtres merveilleux et lumineux entrent ensuite dans un système qui va façonner leur intelligence plastique sur un modèle individualiste et compétitif… »

« …Lorsque nous nous mettons en lien avec autrui de manière généreuse, chaleureuse, empathique, tout notre organisme s’épanouit et se régénère avec une puissance extraordinaire. Un regard encourageant, une main tendue à une personne en difficulté, et tout, absolument tout, passe au vert – tant dans l’organisme de celui qui donne que dans l’organisme de celui qui reçoit : le rythme cardiaque s’apaise, la pression sanguine se régule, le système immunitaire s’active, la digestion est optimisée. Et, dans le cerveau de toutes les personnes impliquées dans la relation positive, de nouveaux neurones se créent, notamment dans les circuits de la mémoire, de l’empathie, du sens moral et de la prise de décision. Les connexions neuronales fleurissent, nos capacités d’apprentissage, nos aptitudes empathiques, notre sens moral et notre capacité à prendre des décisions appropriées se renforcent… »

« …La première règle essentielle et incontournable consiste donc à prendre soin de nous. Il faut en avoir conscience, c’est le meilleur service que nous puissions rendre à nos enfants : reposons-nous, mangeons sainement, faisons du sport, ayons une vie sociale épanouie. Les enfants ont besoin de notre énergie, de notre bienveillance, de notre réactivité, de notre patience et de notre pleine présence pour développer leur autonomie. Ils ne pourront conquérir solidement leur indépendance que si nous sommes réellement « opérationnels » pour les guider individuellement… »

« …la recherche explique très clairement combien le stress, la fatigue, la maladie, la tristesse, l’isolement social, le manque de sport diminuent la disponibilité de nos compétences exécutives. Si nous sommes fatigués, tristes, isolés, malades, en mauvaise santé, nous ne pourrons pas répondre convenablement aux besoins des enfants… »

« …l’enfant de 3 ans ne recherche pas le maternage ; il a certes besoin d’une base affective solide que l’école doit pouvoir également lui offrir, mais surtout, il souhaite conquérir son indépendance avec la plus grande urgence et la plus grande détermination… »

« …Sachez que ce genre d’événement est pour nous, adultes, un indicateur redoutable du niveau de développement préfrontal de l’enfant : plus il est capable, en situation de conflit, de s’exprimer, de faire preuve de contrôle et de créativité, plus cela indique un bon développement des ses compétences exécutives. À l’inverse, moins l’enfant est capable de se contrôler, de prendre la bonne décision et de faire preuve d’empathie, ou de s’exprimer, plus cela indique un développement exécutif qui demande à être soutenu… »

« …Aider l’enfant à gérer ses émotions le protège. Il est par ailleurs essentiel, pour protéger les compétences-socles de l’intelligence du jeune être humain, non seulement de lui éviter les situations humiliantes, les coups physiques et psychiques, mais également de l’aider à gérer les situations émotionnelles perturbantes ou les stress de la vie quotidienne qu’il traverse, en lui fournissant un étayage adapté. Nous l’avons vu, il s’agit tout d’abord de rassurer l’enfant par notre présence affectueuse afin de faire rapidement redescendre son taux de cortisol via la sécrétion de la bienfaisante ocytocine. De cette manière, nous protégeons rapidement l’intelligence de l’enfant. Il s’agit ensuite de l’aider à nommer son émotion pour calmer encore davantage son système d’alerte. En aidant ensuite l’enfant à analyser la situation, à prendre du recul et à trouver une solution, nous participons directement à la maturation du cortex préfrontal et au développement de ses compétences exécutives… »

« …La recherche est donc extrêmement claire : les environnements qui permettent à l’enfant de développer de bonnes compétences exécutives ne sont pas seulement ceux qui permettent l’autonomie de l’enfant, ce sont également ceux qui sauront le préserver de la violence physique ou verbale, des cris, des stress intenses répétés et/ou prolongés. De nombreuses études ont aujourd’hui montré sans l’ombre d’un doute que l’exposition précoce à des environnements hautement stressants est associée à un mauvais développement de la mémoire de travail, de l’attention et du contrôle inhibiteur… »

« …Selon le Dr Catherine Gueguen, « un stress important dans la petite enfance agit sur le cortex préfrontal et peut entraîner une destruction des neurones. Il entrave alors sa maturation et diminue son volume. » Le cortex préfrontal devient alors hypoactif et, à l’âge adulte, l’être humain fera face à de grandes difficultés pour calmer ses émotions, ses impulsions, et gérer son stress. L’imagerie cérébrale révèle que les adultes violents, anxieux, colériques, impulsifs, faisant face à de grandes peurs ont une activité faible de leur cortex préfrontal comme cela est observé pendant la petite enfance lorsque le cerveau est immature… »

« …les situations de stress intense répétées et/ou prolongées abîment le cerveau immature de l’enfant, et particulièrement les circuits qui sous-tendent les compétences exécutives. Ces circuits se situent en effet dans la partie la plus vulnérable de son cerveau, le cortex préfrontal. Il suffit simplement, à l’âge adulte, que nous soyons stressés, malades, fatigués, en mauvaise santé ou que nous ne fassions pas assez d’exercice physique pour que nos compétences exécutives, situées dans cette zone particulièrement vulnérable, en pâtissent. Dans ces moments-là, nous avons beaucoup plus de difficultés à nous organiser, à nous concentrer, à persévérer, à mémoriser. Nous sommes beaucoup plus irritables, et beaucoup moins flexibles. Or, nous l’avons dit, le cerveau de l’enfant est immature, et le stress chez lui n’occasionne pas seulement un trouble passager ; lorsqu’il est répété et prolongé, il abîme directement ses circuits fondamentaux… ».

Le nombre élevé des extraits que j’ai sélectionnés m’empêche de tous vous les partager ici. Mais il feront certainement l’objet d’un autre article.

En attendant, je vous invite à aller consulter l’excellent site de CELINE ALVAREZ

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Les neurones, ces cellules empathiques qui relient le corps et l’esprit – A. Damasio

4 mai 2015

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« Pour autant qu’on puisse en juger, les neurones représentent une forme unique de cellules, différentes de toutes les autres cellules cérébrales comme les cellules gliales. Qu’est-ce qui rend les neurones si différents, si spéciaux ? Après tout, n’ont il pas un corps cellulaire ? Ne sont-ils pas dotés d’un noyau ? D’un cytoplasme et d’une membrane ? N’agencent il pas en leur sein des molécules comme les autres cellules du corps ? Ne s’adaptent ils pas aussi à l’environnement ? Tout cela est vrai. Les neurones sont bien des cellules du corps, mais ils sont aussi très particuliers.

Pour l’expliquer, il convient de considérer une différence fonctionnelle et une différence stratégique. La différence fonctionnelle essentielle tient à l’aptitude du neurone à produire des signaux électrochimiques capables de modifier l’état des autres cellules. Les neurones n’ont pas inventé les signaux électriques. Par exemple ; des organismes unicellulaires comme la paramécie peuvent aussi en produire et s’en servent pour gouverner leur comportement. Mais les neurones y recourent pour influer sur d’autres cellules, à savoir d’autres neurones, les cellules endocrine (qui sécrètent des molécules chimiques) » (système neuroendocrinien) « et les cellules des fibres nerveuse » (système neurovégétatif liés foctionnement des organes ; système neurovasculaire lié à la circulation ; système nerveux central lié au mouvement (muscles, articulations) et aux organes des sens extero et intéroceptifs (vue, odorat, ouïe,, goût, toucher, proprioception, intéroception). « Cette modification de l’état d’autres cellules est la source même de l’activité qui constitue et régule le comportement et qui contribue aussi à former l’esprit. Si les neurones ont cette faculté c’est parce qu’ils produisent et propagent un courant électrique le long d’une sorte de tube appelé axone. Cette transmission s’effectue sur de longues distances qu’on peut apprécier à l’oeil nu, comme lorsque des signaux parcourent plusieurs centimètres le long de l’axone de certains neurones, de notre cortex moteur au tronc cérébral. Ou encore de la moelle épinière à l’extrémité d’un membre. Lorsque le courant électrique arrive au bout du neurone, ou synapse, il déclenche la libération d’une molécule chimique, transmetteur, lequel agit en retour sur la cellule qui vient après dans la chaîne. Lorsqu’il s’agit d’une fibre musculaire, il s’ensuit un mouvement.

Pourquoi les neurones procèdent-ils ainsi ? Ce n’est plus un mystère. Comme dans les autres cellules, du corps, des charges électriques se trouvent sur et sous leur membrane. Elles sont dues à la concentration d’ions, comme le sodium et le potassium, des deux côtés de la paroi. Les neurones en tirent parti pour créer d’importantes différences de charge entre l’intérieur et l’extérieur – ce qu’on appelle un état de polarisation. Quand cette différence est fortement réduite, en un certain point de la cellule, la membrane se dépolarise localement et cette dépolarisation se transmet dans l’axone comme une vague. C’est cette onde qui représente l’impulsion électrique. Quand des neurones se dépolarisent, on dit qu’ils sont en position « marche » ou qu’ils « s’allument ». Les neurones sont donc pareils aux autres cellules mais ils peuvent envoyer des signaux qui influencent celles-ci et ainsi changer ce qu’elles effectuent.

Cette différence fonctionnelle est responsable d’une importante différence stratégique : les neurones existent au bénéfice de toutes les autres cellules du corps. Ils ne sont pas essentiels au processus élémentaire de la vie, comme toutes les créatures vivantes qui n’en ont pas du tout le démontrent aisément. Mais chez les créatures compliquées et dotées de nombreuses cellules, les neurones assistent le corps multicellulaire proprement dit pour qu’il puisse gérer sa vie. C’est là le but des neurones et du cerveau qu’ils constituent. Tout ce que nous admirons dans le cerveau, des merveilles de la créativité aux sommets de la spiritualité, est advenu en vertu de cette mission dédié à la gestion de la vie au sein du corps qu’habitent les neurones.

Même dans les cerveaux modestes composés de réseaux de neurones disposés comme des ganglions, ces neurones assistent les autres cellules du corps. Et ce, en recevant des signaux venus d’elles et en favorisant la libération de molécules chimiques (comme dans le cas d’une hormone sécrétée par une cellule endocrine qui gagne certaines cellules du corps et en modifie la fonction) ou bien en faisant naître des mouvements (comme lorsque des neurones excitent les fibres nerveuses et les font se contracter). Cependant, dans le cerveau élaboré des créatures complexes, les réseaux de neurones en viennent à imiter la structure des partie du corps auquel ils appartiennent. Ils représentent l’état du corps ; littéralement parlant, ils cartographient le corps pour lequel ils oeuvrent et constituent une sorte de représentant, de double neural de celui-ci. Et, fait important, ils restent liés au corps qu’ils imitent tout au long de la vie. Comme nous le verrons, imiter le corps et rester relié à lui est très utile à la fonction de gestion.

En résumé, les neurones portent sur le corps, et cette constante orientation vers le corps est ce qui marque toute l’histoire des neurones, des circuits neuronaux et des cerveaux. C’est, je crois, la raison pour laquelle la volonté de vivre implicite des cellules de notre corps s’est traduite en volonté consciente et mentale : elle devait être imitée par le circuits du cerveau. Curieusement, le fait que les neurones et le cerveau soient orientés sur le corps indique aussi comment l’extérieur peut-être cartographié dans le cerveau et l’esprit. Comme je l’expliquerai dans la deuxième partie, lorsque le cerveau cartographie le monde extérieur au corps, c’est par l’intermédiaire de ce dernier. Quand le corps interagit avec son environnement, cette implication suscite des changements dans les organes des sens, par exemple les yeux, les oreilles, la peau ; en retour, le cerveau les cartographie, et c’est ainsi que le monde extérieur au corps donne une certaine forme de représentation au sein du cerveau. »

Extrait du livre de A. DAMASIO – L’Autre Moi-Même – Les nouvelles cartes du cerveau de la conscience et des émotions

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La spiritualité modifie le cerveau – Vidéo

4 février 2015

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images (1)Le cerveau crée-t’il Dieu ou Dieu crée-t’il le cerveau ?

A cette question universelle, des spécialistes en neurosciences, des adeptes très expérimentés de la méditation, de la prière… Mario Beauregard, Vincent Paquette, Daniel C. Dennett, Maria-Regina de Albuquerque, Heither Steinberg, Richard J. Davidson, Mathieu Ricard… tentent de répondre. Il nous font part de leurs expériences scientifiques et spirituelles croisées. Ces deux mondes communiquent et s’interrogent. Permettre l’émergence de nouveaux paradigmes dans lesquels spiritualité, science, conscience, âme, pensée… s’unissent et fusionnent pour le mieux être, l’harmonie et la santé ?

A propos des doutes sur ces nouvelles expérimentations et de cette rencontre, Nicolascu Barbaros, Physicien chercheur au CNRS nous dit : « Il ne faut pas oublier que dans l’histoire de la physique du 20e siècle, les grandes révolutions ont toujours commencées par de très très petites expériences « anecdotiques ». La théorie quantique a commencé par des expériences anecdotiques sur les corps noirs. »

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