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Méditation Pleine Présence (Mdb) – Une expérience pour l’accès à La Connaissance

11 décembre 2015

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«La méditation n’est pas une évasion. Ce n’est pas une activité qui vous isole et vous enferme en vous-même, c’est plutôt une compréhension du monde et de ses évolutions.» Krishnamurti – La révolution du silence

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Un Corps Global m’est donné, un corps conscient

J’écris ce texte au sortir d’une Introspection Sensorielle, méditation en Pleine Présence centrée sur la perception par l’utilisation des sens. Cette méditation me mène à percevoir de manière fine mon intériorité matièrée mais aussi mes émotions corporéisées et mes pensées immanentes par le vécu conscient de mes sensations corporelles.

Je prends conscience que de l’entité globale que constituent mon corps, mes émotions, mes pensées imbriqués, provient La Connaissance. La connaissance de ce que je suis par l’expérimentation de ma vivance, de mon mouvement intérieur, toute une histoire…

Lorsque je parle de mouvement, je parle du mouvement au sens large à la fois direction, preuve de vie, intention créatrice.

Aucun mot, aucune parole, aucun discours ne peuvent décrire la richesse, la douceur, la perfection, la subtile énergie informative qui se donnent de moi à moi lorsque je suis dans cet état d’apesanteur de ma matière et de mon esprit. Aucune substance chimique ou naturelle, aucune activité aussi excitante ou apaisante soit-elle, ne peuvent m’amener à ce vécu unique puissant qu’offre ce type de méditation.

Cet état me porte vers une perception légère, fluctuante, éphémère, à peine perceptible ou intense qui me racontent ce que je suis et, au delà, ce qu’est l’humanité. Ce que je vis dans cet instant d’attention tout à la fois posé sur moi même et sur l’inconnu est presque indescriptible.

Un mouvement, un instant, un état de connaissances

C’est un moment d’instant présent qui se renouvelle, dans sa parfaite nouveauté, de micro-seconde en micro-seconde et qui me porte en avant, vers la vie heureuse. Un mouvement sans cesse renouvelé qui se crée et me crée simultanément. Un mouvement de douceur, de respect total, de confiance, de lumière, d’abondance et de connaissance juste.

Cet état, lorsque j’y accède, est comme un instant qui suspend le temps pour m’offrir la mobilité créatrice de vie qui m’habite. Cette mobilité et ce qu’elle porte de connaissance immanente, de conscience, est à chaque instant renouvelée pour me créer. C’est magnifique.

Je me rends compte que tous les mots issus de ma pensée pour décrire cette expérience intérieure n’ont que le sens minuscule d’un langage balbutiant et incomplet et ne peuvent que limiter la compréhension de ce qu’elle représente.

Cette expérience de moi-même… Elle seule peut m’enseigner, m’offrir la connaissance juste parce-qu’elle se donne dans la parfaite fluidité de la douceur, du relâchement, du plaisir d’un moment traversé et non retenu ou contrôlé. Un moment sans effort douloureux. Un moment/état qui m’offre la sensation de ma matière pétrie de l’Amour parfait et inconditionnel à l’intérieur de moi. Un moment qui ne m’appartient que par l’attention que je lui porte et qui s’échappe à nouveau pour m’offrir un autre moment tout aussi unique et trans-formateur.

Tout ce que je vis là se donne sans mot, sans limitation. De moi à moi ou plutôt de moi à cette autre chose qui m’habite et me guide et que je reconnais par l’amour immense que je ressens dans mon corps sensible. Le frémissement de mon cœur qui s’émeut de se rencontrer enfin.

Une expérience sans mot

J’ai compris aujourd’hui que je ne peux aider personne à connaître ce que je rencontre de justesse, de connaissance, d’amour, de conscience avec des mots. Je m’efforçais pourtant depuis longtemps de rendre le plus juste possible le message verbal que je transmettais mais il ne pouvaient que refléter pâlement cet indicible expérience et Le chemin où elle me mène.

J’ai compris que les seuls mots que je pouvais utiliser, parce-que cette expérience est tellement indescriptible et fondatrice, étaient des mots d’encouragement à tendre vers cette expérience là. Et pour tendre vers cette expérience là, il n’y a pas de mot à comprendre ou à transmettre, il y a seulement une action à mener vers soi, pour soi. Cette action qui passe par la méditation sans cesse vécu et sans cesse renouvelée. Comme un bain quotidien qui nettoie l’inconscience et le jugement ; un repas quotidien qui nourrit la créativité et la confiance; un baume quotidien qui apaise les doutes et les peurs ; un repos quotidien qui soulage des tensions et des souffrances…

Les mots se font violence pour décrire l’indicible lorsque c’est un autre langage qui doit guider vers la paix.

J’ai compris que tous les efforts que je faisais pour transmettre mon vécu, mes expériences, ma connaissance, mon enthousiasme vers cet incroyable état de bien-être et de conscience ne pouvait que se vivre.

J’ai compris que cette immense connaissance ne pouvait se transmettre que de soi à soi.

Nous portons en nous toutes les clés d’accès aux réponses qui sont à la fois des réponses universelles communes à l’humain, communes au vivant, mais aussi parfaitement adaptées à notre singularité précieuse et d’une richesse extraordinaire. Cette singularité qui nourrit et dépend tout à la fois de notre histoire pensée, de notre génétique, de notre biologie, de notre mécanique physiologique, de notre environnement, de notre généalogie oubliée…

Nous portons, ou plutôt nous sommes (notre Corps Global) cette antenne réceptrice de La Connaissance. Et pour entendre le message, il faut en passer par l’intention puis l’action. Et cette action c’est l’expérience de nous-même.

Ce que je veux exprimer ici, par ces mots, c’est qu’il est vain de vouloir apprendre, comprendre, s’enrichir, grandir et avancer uniquement par la lecture, le visionnage ou tout autre moyen purement intellectuel d’enseignement. La pensée n’est qu’un seul des canaux possibles de compréhension et utilisée seule elle ne peut que limiter la connaissance.

Si l’on veut entrer dans une compréhension globale, il faut pouvoir utiliser tous les outils mis à notre disposition. Nous ne sommes pas qu’un esprit, nous sommes un esprit dans un corps vivant parfait.

S’immerger dans ce corps vivant, ce Corps Global qui porte en lui toutes les promesses de ce qui nous constitue de matière, d’énergie créatrice et d’esprit conscient ; Se plonger dans sa profonde intimité lumineuse, sa présence matiérée vibrante, c’est s’offrir tous les plaisirs, toutes les réponses, toutes les promesses universelles, toutes les libertés, tous les bonheurs. La Connaissance.

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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10 clés pour méditer en Pleine Présence

7 décembre 2015

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méditation1- FAIRE LE CHOIX DE MEDITER :

C’est faire le choix de SE CENTRER SUR SOI, de SE FAIRE DU BIEN. C’est sortir du statut de VICTIME (des contraintes et circonstances et événements extérieures, des autres…). J’entre alors dans une NOUVELLE POSTURE : Je redeviens maître de ma vie, j’entre dans l’action, JE DECIDE. Je suis ACTIF et non plus passif.

 2- POSER UNE INTENTION SUR SA MEDITATION :

Une action demande toujours une DIRECTION, un OBJECTIF. Se faire une demande claire et bienveillante : « je veux me détendre », « je veux sortir de mes pensées envahissantes », « je veux mieux dormir », « je veux être plus créatif », « je veux être moins stressé »… PUIS S’ABANDONNER A CE QUI SE PASSE SANS CHERCHER A CONTRÔLER. SE LAISSER PORTER PAR CE QUI SE DONNE pendant la méditation.

3- FERMER LES YEUX ET S’IMMOBILISER : 

Pour FAIRE UNE POSE, SORTIR DES CONTRAINTES extérieures pour ENTRER EN CONTACT avec son INTERIORITE

4- INSTALLER UN CLIMAT DE BIENVEILLANCE EMPATHIQUE AVEC SOI-MÊME :

Je me traite, je m’observe, je m’accueille comme j’accueillerais la personne que j’aime le plus au monde.

5- ENTRER DANS UN ETAT DE GRATITUDE ET D’ACCUEIL :

Ce qui se donne (ou pas) de sensations, d’émotions, de pensées pendant la méditation est TOUJOURS BIEN. Je laisse ÊTRE ce qui s’offre à l’intérieur de moi SANS JUGEMENT car tout ce que je vis a la MÊME VALEUR, une valeur de CONNAISSANCE DE MOI, une valeur d’APPRENTISSAGE. La douleur a la même valeur que le bien être, la tension musculaire a la même valeur que la détente, la tristesse a la même valeur que la joie…

6- SE POSER DANS UNE POSTURE D’OBSERVATEUR NEUTRE : 

Je deviens le spectateur bienveillant de moi-même en train de ressentir, de penser de m’explorer sensoriellement. J’observe mes réactions émotionnelles, je me regarde penser, ne pas penser, me détendre, me tendre, sentir une douleur, un apaisement… Je m’expérimente dans le présent.

7- POSER SON ATTENTION SUR SOI ET SES RESSENTIS CORPORELS :

Tous mes sens sont en éveil : vue, odorat, toucher, ouïe, goût, proprioception (perception de mon intériorité mobile), Intéroception (sens viscéral des émotions), Sensible (je sens et je sais que je sens).

8- ACCUEILLIR LES SENTIMENTS & EMOTIONS QUI SE DONNENT :

J’accueille TOUT ce que ma perception corporelle, émotionnelle, cognitive (pensée) me procure de plaisir, déplaisir, joie, tristesse, tension, peur, colère, souvenirs, paix intérieure… dans l’instant présent.

9- GOÛTER A L’INSTANT PRESENT : 

Je goûte à ce que mes sensations corporelles m’offrent dans cet instant présent où tout s’arrête, où les pensées passent sans se figer, où le calme se pose, où tout devient relatif, où je suis dans l’ÊTRE et où je ne suis plus dans le FAIRE. 

10 – LAISSER L’EPHEMERE EXISTER SANS LE RETENIR :

Chaque vécu est PROVISOIRE. Je le laisse exister en l’accueillant, en posant mon ATTENTION sur sa présence. Puis j’ouvre mon attention à l’expérience sensorielle suivante. Ce choix me permet de vivre à chaque instant la NOUVEAUTE et L’ENSEIGNEMENT de l’instant présent.

Je vous offre ici une petite fiche qui vous résume les clés de la méditation Pleine Présence. Bonne méditation :

clés pour la méditation PP

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
 
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La conscience corporelle pour guérir – Pourquoi et comment mieux percevoir son corps ?

21 septembre 2015

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100094542La maladie, une inconscience incarnée ?

Si l’on considère la maladie, la douleur ou la souffrance comme un signal de dérèglement corporel ou mental, on peut alors se demander pourquoi de tels dysfonctionnements ?

D’après mon expérience, mes analyses personnelles, mes lectures, mes échanges avec les personnes que j’accompagne, j’ai pu arriver à une constatation assez évidente : la souffrance apparaît lorsque nous ne respectons pas nos besoins fondamentaux : Une alimentation équilibrée, une activité physique suffisante et adaptée, un environnement social, familiale, économique… optimisé, un rythme de vie respectueux… la souffrance apparaît lorsque nous dépassons nos limites, lorsque nous n’écoutons pas notre fatigue, lorsque nous ne mettons pas en œuvre les actions nécessaires à la mise en place d’un environnement le mieux adapté à nos besoins essentiels, lorsque « nous prenons sur nous » et ne nous respectons plus.

Mais pourquoi ne mettons nous pas tout en place pour notre bien-être ? Serions-nous masochistes ?

Non, bien sûr (quoi-que). La problématique est ailleurs. Elle se pose sur une sorte d’inconscience, de non perception de nos besoins vitaux. Si nous regardons notre fonctionnement physiologique extraordinaire, la perfection des fonctions cérébrales, tout est mis en place en nous pour optimiser la vie. Nous sommes fait pour vivre, c’est indéniable. Tout ce qui nous constitue dans notre corps, notre cerveau, existe dans un seul but : celui de vivre. Et qui dit vie dit harmonie, plaisir, joie, paix, amour… tous ces états qui nous renvoient des émotions positives… Bref tout est programmé en nous pour que nous soyons heureux, car sans ces émotions positives, nous tombons malade. Notre organisme (corps-esprit) que j’appellerais ici notre corps global, est « programmé » pour être heureux. Pour faire court, la joie (et tous les sentiments positifs qui en découlent) c’est la bonne santé ; La tristesse, la colère, la peur (et tous les sentiments négatifs qui en sont issus) c’est le mal-être, la souffrance, la maladie. Car chacune de nos cellules, notre  ADN qui les composent, fluctuent et fonctionnent au rythme de nos émotions. Les spécialistes en neurosciences et en épigénétique le démontrent tous les jours (cf références bibliographiques en bas de page), et nos cellules, c’est nous. Et le bien-être de nos cellules, c’est également notre bien être, notre bonne santé.

Notre corps global est ainsi fait pour fonctionner de manière autonome optimisée et toujours dans le sens de la vie. Tous nos systèmes fonctionnent en harmonie dans un équilibre corps/esprit parfait, ce qu’on appelle l’homéostasie. Un équilibre interne parfait dédié à la vie.

Alors, si tout cela fonctionne de manière autonome, de manière si parfaite à quoi servirait-il de prendre conscience de ce fonctionnement ?

Parce-que justement, l’inconscience nous mène à dérégler cette perfection vivante. Car l’inconscience nous fait perdre de vue nos besoins fondamentaux.

Mais de quelle conscience parlons nous, la conscience de quoi ?

La conscience que nous avons un rôle à jouer dans notre bien-être, dans notre bonheur, dans notre santé. Nous avons même plus qu’un rôle à jouer, nous avons la responsabilité de nous même, donc nous avons des choix à faire. Et qui dit choix (le meilleur si possible), dit prise en compte d’un maximum de paramètres, d’un maximum d’informations, en connaissance de cause. Bref un choix en conscience.

Donc si je reviens à la maladie, à la douleur et à la souffrance que l’inconscience ne manque pas de déclencher ; si je considère que cette maladie me prévient que quelque chose n’est pas respecté chez moi, j’entre dès lors dans une nouvelle conscience et j’entre du même coup dans le début de mon cheminement vers la guérison.

Car prendre conscience c’est me rendre compte que mon comportement, mon environnement social, familiale, relationnel, professionnel… mon alimentation, ma manière d’agir, de percevoir les situations, de les gérer… ne convient pas à mon bien-être, à mon bonheur à ma cohérence intérieure et donc à ma santé.

Et cerise sur le gâteau, prendre conscience, c’est aussi ne plus avoir « besoin » de souffrir puisque je suis suffisamment à l’écoute de moi-même pour respecter mes besoins fondamentaux. La maladie, la souffrance n’ont, dès lors, plus de raison d’être.

Bon évidemment, ce n’est pas aussi simple dans la réalité, là je vous parle d’une conscience totale qui nous permettrait de changer d’état. Une conscience telle que le corps global n’aurait même plus besoin d’exister ou nous deviendrions conscience pur. Et là c’est un autre débat, ne sautons pas les étapes.

Nous notre intention, c’est de gagner en conscience pour tendre vers le bien-être. C’est plus terre à terre mais dans l’état actuel de notre civilisation c’est un très bon début. Notre intention c’est de mieux nous rencontrer, mieux nous connaître, mieux nous comprendre, mieux nous respecter, mieux nous aimer pour souffrir de moins en moins, pour avoir de moins en moins besoins des balises (de souffrance) qui nous préviennent qu’on est sur le mauvais chemin du bonheur, de la paix et de la santé.

Bonne nouvelle, dès lors que nous posons cette intention, c’est que nous avons déjà fait un pas vers la prise de conscience, le premier pas entraîne le deuxième, qui entraîne le troisième…

Mais comment prendre conscience me direz-vous ? Comment faire ce premier pas ?

Si vous lisez cet article, c’est que le premier pas est déjà franchis (ou en train de l’être). même inconsciemment. Si vous allez au bout de cet article c’est que l’intention de comprendre, d’essayer, l’envie de faire une démarche vers vous même, vers vos vrais besoins est là. Le premier pas est franchi, alors passons au deuxième.

Si l’on considère que la maladie vous prévient d’un fonctionnement inadapté à vos besoins fondamentaux, c’est qu’il manque quelque chose à votre perception de vous même. C’est qu’une information ne passe pas entre votre corps et votre mental. La communication est partiellement coupée entre votre physiologie, votre biologie parfaitement adaptée à la vie, et vos pensées forcément influencées donc imparfaites, qui font obstacle au bien-être, donc à la vie. Car c’est un fait, nos pensées qui prennent une place prépondérante et sur-valorisée dans nos vies et dans nos sociétés prennent le pas sur notre fonctionnement global. Un déséquilibre indéniable s’installe. Nous n’écoutons plus que nos pensées. Nous en oublions de prêter attention à notre corps et à ses messages : les émotions exacerbées, la fatigue, le stress et même la maladie dont nous éradiquons les symptômes (et donc le message) à coup de médicaments chimiques… jusqu’au moment où le corps reprend ses droits par la maladie de plus en plus présente, douloureuse, handicapante. Le corps qui n’arrive plus à se faire entendre renforce le message/dysfonctionnement/non respect de soi que notre inconscience à occulté.

Mais revenons au mental. Il est donc devenu « le chef ». Le problème du mental est qu’il fonctionne sous influence. Il subit l’attaque de notre passé et des traumatismes non résolus ; Il écoute un ego bien souvent sur-dimensionné et inadapté au présent, influencé par des émotions passées restées bloquées car non entendues et non exprimées ; Il se pose sur des croyances historiques, familiales, culturelles, religieuses, sociétales, politiques, médiatiques… infondées ou mensongères et surtout inadaptées à ce que NOUS sommes profondément. Bref notre mental nous guide à partir de perceptions et de compréhensions fausses et/ou incohérentes. Notre mental nous manipule, il nous détruit. Evidemment ceci est inconscient. D’où l’intérêt de prendre conscience.

Donc, pour prendre conscience, il s’agit de rééquilibrer, et de relancer une communication saine entre le corps et l’esprit. Il s’agit également de redonner à notre mental les bases solides et justes pour qu’il puisse prendre les meilleures décisions pour nous, pour notre bien être, pour notre bonheur (et pas pour celui des autres, même si de notre bonheur découle celui des autres (ça c’est pour vous déculpabiliser de prendre soin de vous) mais ceci est un autre sujet).

Ces bases là, cette solidité là, je suis sûr que vous avez deviné où elles se trouvent…

Bien sûr, dans notre corps, ce corps parfait et autonome. Mais comment accéder à cette perfection ?

En utilisant les merveilleux attribues de communication dont la nature nous a doté : les sens.

Utiliser mes sens ? Mais c’est ce que je fais tous les jours me direz-vous.

Oui bien sûr mais là il s’agit d’utiliser ses sens d’une manière consciente et intentionnelle et aussi d’utiliser tous ses sens. Les cinq sens que tous le monde connaît, les sens extéroceptifs, qui nous mettent en rapport avec le monde extérieur (l’ouïe, l’odorat, la vue, le toucher et le goût) et également les sens intéroceptifs (qui nous mettent en rapport avec nos perceptions internes) la proprioception, le sens du mouvement, le sens qui nous permet de ressentir nos mouvements musculaires, osseux, tendineux, articulaires… et l’intéroception, le sens qui nous permet d’accéder à la sensation de nos émotions au niveau viscéral.

Entrer dans cette perception de notre corps, donc d’une entité matièrée, concrète, complète et vivante (donc en perpétuelle adaptation) de manière consciente et intentionnelle nous permet de (re)connecter le corps à l’esprit. Reconnecter son corps à son esprit c’est tirer simultanément de cette expérience sensorielle :

1- la sensation (du corps) ;

2- le sens que cette sensation nous offre : la compréhension, la pensée juste.

Il s’agit ici de se réconcilier avec cette partie autonome et normalement inconsciente de nous même qu’est le corps global et qui porte tout à la fois en lui l’abondance, la perfection, l’équilibre parfait, la pensée (l’analyse et la compréhension). Le mental devient alors plus juste,mieux adapté et outil d’un fonctionnement plus respectueux de soi.

Un deuxième avantage (et non des moindres) de l’expérimentation sensorielle, est qu’elle offre un rapport renouvelé à la temporalité. En termes plus simples, pour accéder à ses sens, on passe obligatoirement par la case présent. Nos sens ne sont accessibles que dans le moment présent. Et qui dit présent dit lieu de paix, lieu de tous les possibles, lieu de rencontre.

Je m’explique : le  moment présent est le seul lieu dans lequel le mental (vous savez, les pensées qui tournent en rond, qui nous empêchent de profiter, d’avancer, qui nous tirent en arrière) n’a plus aucune prise sur nous faute de carburant puisqu’il n’y a plus ni passé (regrets, tristesse, émotions figées par les traumatismes non digérés) ni projection future potentiellement stressante (peur de ne pas réussir, de ne pas respecter les délais, de souffrir, de mourir…). Le lieu du présent s’affranchit de tout contrôle mental, de toute influence du passé ou du futur. Il devient donc lieu de tous les possibles. un lieu où l’on se donne la possibilité de capter l’information pré-réflexive, celle qui vient de naître, qui n’a pas encore été déformée, remodelée au gré de nos pensées influencées. On accède alors à la pensée juste, la pensée créatrice, la pensée libre, la pensée parfaite et les décisions, puis les actions qui en découlent, sont adaptées et respectueuses de ce que nous sommes dans notre globalité corps-esprit.

Se connecter à ses sensations en conscience, donc à la justesse harmonieuse de son corps biologique, équivaut donc à connecter directement son esprit au message corporel juste. Il n’y a plus d’intermédiaire, plus d’interférence entre le corps, ses messages de vie et l’esprit et son potentiel extraordinaire.

Se connecter à son présent c’est aligner le corps ressenti et le corps pensé. Ils entrent ensembles au même instant dans la captation du moment créateur et du lieu de la création. La rencontre simultanée se fait parce-que la captation sensorielle se donne exactement au même moment que la compréhension qu’elle offre. Le corps offre au mental sa perfection intrinsèque et le mental offre au corps sa compréhension immanente de ce vécu. Mon passé, mon futur et mon présent ne forment plus qu’une entité neutre libérée de la temporalité et du jugement, une entité purement informative, presque autonome, créatrice de vie.

Je dirais que la conscience corporelle, la remise en lien du corps et de l’esprit, l’accès à ses besoins fondamentaux se donnent par des processus complémentaires, indissociables et tous irrémédiablement potentialisés par une présence attentive :

  • un choix (sorte de positionnement, d’alignement de son intention avec ses besoins profonds) : percevoir, ressentir ses sens dans son corps ;
  • une action (qui lance le processus de manière concrète) : Méditation de Pleine Présence, Gestuelle Sensorielle, pratiques de Pleines Conscience, accompagnement manuel en Pédagogie Perceptive, Réactualisation Emotionnelle (EMDR) et toutes les pratiques psycho-corporelles conscientes (Sophrologie, tai-chi, Qi Gong, Yoga*…) ;
  • et des pensées accueillies dans le lâcher-prise et la confiance. Pensées qui se verront elles mêmes assorties d’une action qui viendra valider la démarche de conscientisation (travail de verbalisation et/ou d’écriture).

En conclusion, ma pratique sur moi même et sur les personnes que j’accompagne me démontre qu’il est possible de sortir du cercle infernal de la souffrance et d’installer un bien-être durable. Car cette nouvelle conscience induite par un travail assidu et des outils adaptés, outre le fait qu’ils interviennent directement sur le symptôme et l’origine de la souffrance, permettent également de l’appréhender de manière nouvelle. Notre perception de nous même change et notre perception de la souffrance change également. Cette possibilité requiert bien sûr un travail régulier qui doit s’installer dans une philosophie de vie durable.

Et, Bonne nouvelle, comme je le disais plus haut, après le premier pas, vient le deuxième… Les pas s’enchaînent, se délient au fil de notre ouverture à notre nouvelle conscience et de l’effort du début nous entrons dans le plaisir du mieux s’aimer, mieux se respecter, mieux vivre, mieux profiter. L’harmonie, la paix, la joie se donnent un peu plus chaque jour, à l’intérieur et à l’extérieur de nous. Alors, continuons d’avancer et prenons soin de nous, en conscience !

cette liste n’est pas exhaustive. 

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne

Pour aller plus loin : LE CORPS – Un incontournable de l’éveil

Voici une méditation pour apprendre à transformer et à vous libérer de votre souffrance :

Image de prévisualisation YouTube

 

Bibliographie : Voici quelques livres qui m’ont permis de mieux cerner certains sujets.

Neurosciences et conscience cellulaire : Antonio Damasio – L’autre Moi-Même

Neurosciences et lien corps-esprit : Collectif – Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner

Importance du moment présent : Eckhart Tolle – Le pouvoir du moment présent & Nouvelle terre

Rapport à la maladie et à la souffrance : Guy Corneau – Revivre ; Moussa Nabati – La dépression une maladie ou une chance ?

Relation corps-esprit : Danis Bois - le moi renouvellé ; Êve Berger – le mouvement dans tous ses états ;Thierry Janssen – La solution intérieure : vers une nouvelle médecine du corps et de l’esprit ;

Rapport à la temporalité et au corps : Danis Bois – Le sensible et le mouvement

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Sortir de la souffrance selon Eckhart Tolle

14 juillet 2015

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 bonheur (1)Sortir de son identification au passé

« …le corps de souffrance existe en raison de certaines choses qui se sont produites dans le passé. C’est le passé qui vit en vous, et si vous vous identifiez au corps de souffrance, vous vous identifiez par la même occasion au passé. L’identité de victime est fondée sur la croyance que le passé est plus puissant que le présent, ce qui est contraire à la vérité. Que les autres et ce qu’ils vous ont fait sont responsables de ce que vous êtes maintenant, de votre souffrance émotionnelle ou de votre incapacité à être vraiment vous-même. La vérité, c’est que le seul pouvoir qui existe est celui propre à l’instant présent : c’est le pouvoir de votre présence à ce qui est. Une fois que vous savez cela, vous réalisez également que vous-même et personne d’autre êtes maintenant responsable de votre vie intérieure et que le passé ne peut pas l’emporter sur le pouvoir de l’instant présent… »

Sortir de son identification à « sa » souffrance. je ne suis pas ma souffrance et ma souffrance n est pas moi. elle est extérieure a moi. Requalifier SA souffrance par LA souffrance

« …tant et aussi longtemps que vous vous créerez une identité quelconque à partir de la souffrance, il vous sera impossible de vous en libérer. Tant et aussi longtemps que le sens de votre identité sera investi dans la souffrance émotionnelle, vous saboterez inconsciemment toute tentative faite dans le sens de guérir cette souffrance ou y résisterez d’une manière quelconque…. »

Prendre conscience : poser une distance entre son émotion et soi-même : Je ne suis pas mon émotion, je vis une émotion

« …si vous pouvez ressentir vos émotions, c’est que vous n’êtes pas loin du corps subtil radieux qui se trouve juste en dessous. Si vous êtes principalement dans votre tête, la distance est beaucoup plus grande, car vous devez d’abord ramener la conscience dans le corps émotionnel avant de pouvoir atteindre le corps énergétique. S’il n’émane aucune joie, aucun amour, aucune présence totale ni aucune ouverture envers tous les êtres, alors il n’y a pas illumination… » 

Renoncer au jugement c’est gagner un espace de conscience, de clairvoyance

« …d’un côté, le jugement amène à associer le comportement inconscient d’une personne avec ce qu’elle est en réalité ou, de l’autre, à projeter votre propre inconscience sur l’autre personne et à prendre cette projection pour ce que cette personne est en réalité. Renoncer au jugement ne signifie pas que vous ne sachiez pas reconnaître une dysfonction ou l’inconscience quand vous les voyez. Cela veut dire que vous êtes « celui ou celle qui reconnaît » au lieu d’être « celui ou celle qui réagit » et qui juge. Vous serez alors totalement libéré de la réaction ou vous réagirez en reconnaissant que vous le faites, créant ainsi un espace ou vous observerez la réaction et lui permettrez d’être… »

Sortir de la dépendance pour reconnaître et accueillir le message de sa propre souffrance, en comprendre le sens pour mieux s’en affranchir

 « …Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à votre propre souffrance et à la vivre. Celle-ci commence et finit dans la souffrance. Quelle que soit la substance à laquelle vous êtes accroché – l’alcool, la nourriture, les drogues légales ou illégales, ou bien une personne –, vous vous servez de quelque chose ou de quelqu’un pour dissimuler votre douleur. C’est pour cette raison qu’après l’euphorie initiale il y a tellement de tourments et de souffrance dans les relations intimes. Mais ces dernières n’en sont pourtant pas la cause. Elles font simplement ressortir la souffrance et le tourment qui se trouvent déjà en vous. Toutes les dépendances agissent ainsi. Toutes les dépendances atteignent un point où elles n’ont plus d’effet sur vous, vous ressentez alors la souffrance plus intensément que jamais… »

Ces réflexions sont tirées du livre « Le pouvoir du moment présent » de Eckhart Tolle

La Méditation de Pleine Présence, la Gestuelle Sensorielle, le travail d’écriture, de verbalisation accompagnée basée sur une écoute et une mise en sens de ses sensations corporelles… Autant d’outils utilisés et enseignés en Pédagogie Perceptive ou Somato-psychopédagogie pour accéder à une présence et/ou conscience suffisante pour entendre, comprendre et sortir de sa souffrance.

Claire Relience - Somato-psychopédagogue, Auteure & thérapeute holistique en cabinet et en ligne
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La Respiration Positive – le souffle pour être heureux

12 mai 2015

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respire-saudávelLa respiration positive ou méditation active est une technique qui associe méditation, respiration et projection positive.

Ce type de démarche fait intervenir un travail d’attention soutenu (sur la respiration, l’image positive, la sensation), un travail sur l’intention et l’imagination (projection positive), la concentration (le respect des rythmes choisis), le lâcher-prise (par le laisser-être et le relâchement corporel que propose la posture méditative en Pleine Présence).

Autant d’outils essentiels à tout travail d’apprentissage efficace. On sollicite alors à la fois la mémoire corporelle ou sensorielle (mémoire immédiate, première étape incontournable pour la mémorisation), et la mémoire à plus long terme qui utilise nos compétences cognitives (attention, perception, éprouvé, pensée, intention…).

Le travail sur la respiration contrôlée vient solliciter :

  • Notre pensée (par l’intention) ;
  • Notre attention et notre concentration ;
  • Notre mémoire (dans le travail de contrôle de comptage) ;
  • Notre concentration (pour ne pas perdre de fil, le rythme, la sensation) ;
  • Notre sens proprioceptif (qui nous permet d’accéder à la sensation, à l’éprouvé de notre mouvement respiratoire) et de réguler ainsi les amplitudes respiratoires qui d’ordinaire inconscientes, nous gâchent parfois la vie (oppression thoracique, palpitations…) ;
  • Notre sens intéroceptif (notre éprouvé émotionnel) par le travail de massage sur tous les viscères et le nerf vague (messager de notre système neurovégétatif) qu’offre une respiration amplifiée ;
  • Notre système neurovégétatif : Système Sympathique à l’inspire (tension) et Système Parasympathique à l’expire (relâchement), ce qui nous permet de réguler nos états de tension à la fois physiques et psychologiques ;

Le travail de visualisation ou de projection positive vient solliciter :

  • Notre mémoire lorsqu’on choisi un souvenir ;
  • Notre pensée et surtout notre potentiel imaginaire clé de la créativité ;
  • Notre sens de la vue (l’un des sens qui va permettre l’imprégnation neuronale nécessaire à la mémorisation) ;
  • Notre attention (indispensable à la mémorisation) ;
  • Notre intention (qui tend vers le positif) ;
  • Notre sens intéroceptif car l’intention et la visualisation positive viennent déclencher une sensation émotionnelle (car le cerveau ne fait aucune différence entre le réel et le virtuel) ;
  • Notre capacité à choisir le positif plutôt que le négatif par l’intention positive que l’on pose sur notre visualisation ;

Le travail méditatif qui incite à un relâchement corporel et mental adéquat vient quand à lui offrir le lien entre les différents items décrits plus haut et renforcer les actions bénéfiques du lâcher-prise nécessaire à une meilleure imprégnation mémorielle. Il vient également ouvrir la voie à une détente favorisant ainsi la libre circulation des informations à la fois sensorielles, biologiques et cognitives.

La répétition (source de tout apprentissage), vient quand à elle au fil du temps inscrire dans notre schéma neuronal corporel et cognitif de nouvelles possibilités de fonctionnement créant ainsi de nouvelles connections durables.

En travaillant régulièrement sur ce type d’exercice, associant un travail sur l’esprit (la projection positive) à un travail du corps (la respiration, source de vie) on agit sur sa capacité à être heureux et à enregistrer ce fonctionnement positif sur le long terme.

Intégrées, ses compétences au bonheur deviennent au fil des séances, un fonctionnement naturel et régulier. On devient alors plus léger, plus positif. On sort de l’anxiété perpétuelle, de la peur, de la dépression…

Pour cela, il suffit de respirer, de prendre conscience de cette respiration et le reste se donne, puisqu’inscrit dans notre nouveau fonctionnement corporel et neuronal.

Pour expérimenter Image de prévisualisation YouTube

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Savoir écouter son corps, la voie du respect de soi

4 mai 2015

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Citation RESSENTI

Savoir écouter son coeur, son corps, son ressenti est essentiel. Contrairement aux pensées et aux sentiments dépendants d’une analyse subjective et influençable, la sensation et l’émotion ne passent pas par le filtre de la pensée (même si l’émotion peut être issue d’une pensée). Elles sont là, installés dans le présent. Prendre acte de son ressenti et de l’émotion qu’il exprime, c’est être dans la justesse avec soi-même, c’est se respecter, c’est s’entendre, c’est se reconnaître.

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L’inconscient, point d’appui de la conscience juste

4 mai 2015

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Citation damasioAccéder à sa créativité pré-réflexive, à la profondeur de sa pensée non encore formulée, par la méditation, la Gestuelle Sensorielle… une formidable ouverture à des possibles déconditionnés du contrôle de la pensée.

Se placer en amont de ses pensées conscientes par un état d’accueil relâché, une prise de contact avec le pur présent, nous permet d’accéder à la source, à l’essence de la créativité. Le lieu où il n’y a plus ni jugement, ni éducation, ni influence temporelle historique ou généalogique. Le lieu de l’alignement ou de l’union parfaite avec la Source Créatrice.

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10 clés pour méditer en Pleine Présence

6 février 2015

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20180115_1551561- FAIRE LE CHOIX DE MEDITER :

C’est faire le choix de SE CENTRER SUR SOI, de SE FAIRE DU BIEN. C’est sortir du statut de VICTIME (des contraintes et circonstances et événements extérieures, des autres…). J’entre alors dans une NOUVELLE POSTURE : Je redeviens maître de ma vie, j’entre dans l’action, JE DECIDE. Je suis ACTIF et non plus passif.

 2- POSER UNE INTENTION SUR SA MEDITATION :

Une action demande toujours une DIRECTION, un OBJECTIF. Se faire une demande claire et bienveillante : « je veux me détendre », « je veux sortir de mes pensées envahissantes », « je veux mieux dormir », « je veux être plus créatif », « je veux être moins stressé », ou tout simplement « je veux me laisser découvrir ce qui m’habite »… PUIS S’ABANDONNER A CE QUI SE PASSE SANS CHERCHER A CONTRÔLER. SE LAISSER PORTER PAR CE QUI SE DONNE pendant la méditation.

3- FERMER LES YEUX ET S’IMMOBILISER : 

Pour FAIRE UNE POSE, SORTIR DES CONTRAINTES extérieures pour ENTRER EN CONTACT avec son INTERIORITE

4- INSTALLER UN CLIMAT DE BIENVEILLANCE EMPATHIQUE AVEC SOI-MÊME :

Je me traite, je m’observe, je m’accueille comme j’accueillerais la personne que j’aime le plus au monde.

5- ENTRER DANS UN ETAT DE GRATITUDE ET D’ACCUEIL :

Ce qui se donne (ou pas) de sensations, d’émotions, de pensées pendant la méditation est TOUJOURS BIEN. Je laisse ÊTRE ce qui s’offre à l’intérieur de moi SANS JUGEMENT car tout ce que je vis a la MÊME VALEUR, une valeur de CONNAISSANCE DE MOI, une valeur d’APPRENTISSAGE. La douleur a la même valeur que le bien être, la tension musculaire a la même valeur que la détente, la tristesse a la même valeur que la joie…

6- SE POSER DANS UNE POSTURE D’OBSERVATEUR NEUTRE : 

Je deviens le spectateur bienveillant de moi-même en train de ressentir, de penser de m’explorer sensoriellement. J’observe mes réactions émotionnelles, je me regarde penser, ne pas penser, me détendre, me tendre, sentir une douleur, un apaisement… Je m’expérimente dans le présent.

7- POSER SON ATTENTION SUR SOI ET SES RESSENTIS CORPORELS :

Tous mes sens sont en éveil : vue, odorat, toucher, ouïe, goût, proprioception (perception de mon intériorité mobile), Intéroception (sens viscéral des émotions), Sensible (je sens et je sais que je sens).

8- ACCUEILLIR LES SENTIMENTS & EMOTIONS QUI SE DONNENT :

J’accueille TOUT ce que ma perception corporelle, émotionnelle, cognitive (pensée) me procure de plaisir, déplaisir, joie, tristesse, tension, peur, colère, souvenirs, paix intérieure… dans l’instant présent.

9- GOÛTER A L’INSTANT PRESENT : 

Je goûte à ce que mes sensations corporelles m’offrent dans cet instant présent où tout s’arrête, où les pensées passent sans se figer, où le calme se pose, où tout devient relatif, où je suis dans l’ÊTRE et où je ne suis plus dans le FAIRE. 

10 – LAISSER L’EPHEMERE EXISTER SANS LE RETENIR :

Chaque vécu est PROVISOIRE. Je le laisse exister en l’accueillant, en posant mon ATTENTION sur sa présence. Puis j’ouvre mon attention à l’expérience sensorielle suivante. Ce choix me permet de vivre à chaque instant la NOUVEAUTE de l’instant présent.

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