De plus en plus de médecins et de thérapeutes s’entendent aujourd’hui pour constater que la maladie ou la souffrance, qui s’expriment par des symptômes physiques et/ou psychologiques, sont des messages d’une détresse émotionnelle et/ou affective non résolues ou non digérées. Une sorte de message non verbal qui s’exprime par des maux plus ou moins douloureux, plus ou moins visibles.
Alors, si l’on considère la maladie, la douleur physique, la souffrance psychique, les émotions douloureuses, le mal-être comme un MESSAGE, à qui est il destiné et à quoi sert-il ?
LE MESSAGE S’ADRESSE D’ABORD :
1- À NOUS MÊME pour NOUS INFORMER d’un dysfonctionnement, d’une disharmonie, d’un déséquilibre, d’une agression liés à quelque chose venant de l’EXTERIEUR (nourriture inadaptée, environnement humain, professionnel, familiale, social… agressant) et/ou à une non écoute et un non respect de signaux d’alarme INTERNES (fatigue chronique, sommeil non récupérateur, problématiques alimentaires, stress chronique, anxiété, inconforts physiques ou mentaux…).
Ce sont des messages destinés à ce que nous puissions PRENDRE LES MESURES ADAPTEES POUR NOUS-MÊME POUR ALLER MIEUX ;
LE MESSAGE S’ADRESSE EGALEMENT :
2- À L’ENVIRONNEMENT EXTERIEUR (nos proches mais aussi toute personne susceptible d’entendre nos maux : proche, ami, thérapeute, médecin…) à qui nous montrons notre détresse pour APPELER À L’AIDE, DECLENCHER LA COMPASSION, UNE PRESENCE BIENVEILLANTE, UNE SOURCE DE GUERISON POSSIBLE.
C’est un message destiné à RECEVOIR UNE AIDE EXTERIEURE.
CE QUI AGRAVE LES SYMPTÔMES et intensifie le message (le message devient de plus en plus visible, les symptômes de plus en plus handicapants) :
- Nous ne sommes pas en capacité matérielle ou mentale de changer d’environnement extérieur ;
- Nous n’entendons, n’écoutons ou ne comprenons pas les signaux d’alarme internes ;
- Nous ne recevons pas l’aide extérieure dont nous pensons avoir besoin, nous ne nous sentons pas entendus, compris aidé.
RAISONS DE POSSIBLES DEREGLEMENTS DE CE MESSAGE :
- Notre mental trop en souffrance nous empêche d’accéder à des solutions adaptées car notre attention ne focalise plus que sur la souffrance ;
- L’intensité de la douleur physique est telle qu’elle nous empêche d’accéder à une autre information interne que la douleur, nous ne ressentons plus qu’elle ;
- Nous attendons toutes les solutions de guérison de l’extérieur et ne faisons pas de démarche active vers nous ;
- Nous nous posons en victime impuissante et reportons toute la responsabilité de notre souffrance sur autrui nous empêchant de nous ouvrir à la conscience que nous avons une responsabilité et le pouvoir de faire avancer les choses.
Il peut arriver dans ces deux derniers cas que nous entretenions inconsciemment les symptômes de notre souffrance pour stimuler l’aide extérieure car nous nous sentons (toujours inconsciemment) inapte à faire face ou dépassé par nos problématiques qui peuvent être d’ordre environnementales (rapport aux autres et à notre culture, religion, société…), matérielles (peur de perdre un équilibre financier, logement, confort, peur de manquer…), émotionnelles (peur excessive principalement), affectives (peur de perdre l’amour, le respect, peur de la solitude…), liées à des difficultés à communiquer (difficultés à exprimer ses besoins fondamentaux, ses attentes, ses souffrances…).
Il peut également arriver que nous nous fabriquions (toujours inconsciemment) les symptômes (qui peuvent être d’ordre psychologique : dépression notamment, et/ou physique : maladie plus ou moins grave) comme moyen de pression, de contrôle ou de punition pour notre entourage proche et les personnes que nous jugeons « responsables » de notre souffrance. Ces types de comportements pathologiques peuvent mener à la mort s’ils ne sont pas accompagnés de manière adaptée.
LA PRISE DE CONSCIENCE (entendre le sens du message) UN INCONTOURNABLE VERS LA GUERISON
Quoi qu’il en soit, la prise de conscience est une étape importante dans le cheminement vers la guérison. Cette ouverture de la conscience qui peut se travailler seul par la méditation et les pratiques psychocorporelles (qui mettent en lien avec ses ressentis et la perception de soi) mais aussi en groupe ou en accompagnement individuel, nous mène (par une démarche assidue) à un renouvellement de nos comportements, de nos compréhensions de nous même et de notre vie.
Cette prise de conscience nous mène sinon à la guérison totale, au moins à un rapport à soi et à ses problématiques constructives plutôt que destructrices. Un rapport plus apaisé et plus aimant. Nous nous tournons alors vers la vie plutôt que vers la mort.
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1 février 2020 à 15:39
Je suis entièrement d’accord avec nos écris.